Serrons bien fort et d'un coup sec la trame !
22 mai
Manifestation départementale
Montpellier 10h place Zeus Antigone
22 mai
Manifestation départementale
Montpellier 10h place Zeus Antigone
(ci-dessous l'appel intersyndical)
La grève de la fonction publique du 22 mai revêt une
importance toute particulière. Si les précédentes journées de
mobilisation de ce secteur ont été des succès, la frilosité de
l’inter-syndicale ne leur a pas permis d’avoir des suites. Et on peut
d’ores et déjà regretter le choix d’une date en dehors de la
mobilisation des cheminotEs. Pourtant, ce sont les mêmes menaces qui
planent à la SNCF et dans la fonction publique : casse des statuts,
privatisations, suppressions de postes, précarisation, management
agressif, détérioration du service aux usagers… La construction de cette
grève doit donc être l’occasion de faire converger toutes celles et
tous ceux qui veulent faire reculer le gouvernement sur ses projets de
destructions des services publics. À cet égard, une défaite des
cheminotEs, dont la lutte resterait isolée, serait lourde de
conséquences pour toutes et tous, travailleurEs comme usagerEs des
services publics.
Cette convergence des luttes doit
s’accompagner d’une convergence des forces, des forces syndicales,
politiques et associatives. Contrairement à la séquence de la semaine
précédente, qui a vu s’enchaîner 1er Mai syndical et « Fête à
Macron » le 5 mai. Certes, il n’y avait pas, pour autant, opposition
entre les deux dates, mais pas non plus coagulation. Et cette tentation
du cloisonnement pourrait nous entraîner dans une logique mortifère,
celle de la division à un moment crucial où la mobilisation peut
s’amplifier ou bien s’essouffler. Cliquer ici
A gauche : pour les banques
A droite : pour les citoyens
Mardi 22 mai, les
organisations syndicales FSU, CGT, FO, CFDT, CGC, Solidaires, UNSA et
FAFPT appellent à une journée de grève et de manifestations dans la
Fonction Publique.
GREVE UNITAIRE LE 22 MAI - DONNER UN AVENIR AUX SERVICES PUBLICS ET A LA FONCTION PUBLIQUE.
Manifestation à Montpellier 10H - PLACE ZEUS (face à l'hôtel de la Métropole).
Alors
que le gouvernement se lance dans une vaste opération de réduction du
périmètre de la Fonction Publique et de suppression de certains services
publics dans le cadre de l'agenda CAP 22, il est urgent pour nous de
faire comprendre qu'une autre vision des services publics, du statut de
fonctionnaire, de la protection sociale ou des retraites est possible et
souhaitable dans l'intérêt de tous, pour plus d'égalité et de cohésion
sociale sur l'ensemble des territoires. Après les mobilisations
importantes du 22 mars, il nous faut amplifier les mobilisations pour
que le gouvernement prennent en compte nos revendications en vue de
l'agenda salarial de la mi-juin.
Nous demandons :
-
la défense et la refondation des missions de services publics au
service de l’intérêt général : éducation, santé, petite enfance,
personnes âgées, urgences, orientation, justice, transports, énergie,
territoriale, etc.
- la défense du statut général des fonctionnaires, garant de l’indépendance et de la responsabilité des fonctionnaires.
-
la création d’emplois statutaires, le refus des 120 000 suppressions
programmées et du recours accru aux contrats précaires (contractuels).
-
une reconnaissance du travail des fonctionnaires, la revalorisation des
salaires et l'amélioration du pouvoir d’achat : fin du gel du point
d’indice, rattrapage des pertes subies, abrogation de la journée de
carence, respect des engagements pris dans le cadre du PPCR.
-
l'ouverture de discussions sur d’autres bases, dans le cadre d’un
dialogue social respectueux des personnels et de leurs représentants.
-
l'amélioration de nos conditions de travail par la fin des pressions
des hiérarchies intermédiaires, la reconnaissance de nos difficultés
professionnelles, la baisse des effectifs en classe.
Soyons nombreux à être en grève le mardi 22 mai et dans les manifestations.
Pas parce que neuf syndicats l'ont décidé.
Pas parce qu'ils s'opposent au gel des salaires, et qu'ils revendiquent des hausses de salaire.
Pas parce qu'ils s'opposent à la réforme qui va venir.
Non , même si bien sûr cela va aussi de soi.
Mais je serai en grève parce qu'il est impossible de prendre un rendez-vous à l'hôpital après 12H faute de personnel pour répondre.
Parce que toujours pour prendre un rendez-vous à l'hôpital, il n'y a plus d'autre choix que via la plateforme internet. Cliquer ici
A lire aussi
La CNU soutient :
- la journée nationale de mobilisations dans l’éducation et l’enseignement supérieur le 16 mai;
- la journée nationale de mobilisations et de grève dans la Fonction publique le 22 mai.
La CNU est organisée à l’initiative des syndicats et associations suivantes :
CGT FERC-SUP, SNASUB-FSU, SNEP-FSU, SNESUP-FSU, SUD Éducation, SNPREES-FO, ASES, ANCMSP,
Collectif des Travailleur·e·s précaires de l’ESR, SLU.
Elle est soutenue par : SUD Recherche EPST, SNTRS-CGT, UNEF, FNEC FP-FO, FERC-CGT
Contact : organisation-cnu-2018@snesup.fr
Cliquer ici
- la journée nationale de mobilisations dans l’éducation et l’enseignement supérieur le 16 mai;
- la journée nationale de mobilisations et de grève dans la Fonction publique le 22 mai.
La CNU est organisée à l’initiative des syndicats et associations suivantes :
CGT FERC-SUP, SNASUB-FSU, SNEP-FSU, SNESUP-FSU, SUD Éducation, SNPREES-FO, ASES, ANCMSP,
Collectif des Travailleur·e·s précaires de l’ESR, SLU.
Elle est soutenue par : SUD Recherche EPST, SNTRS-CGT, UNEF, FNEC FP-FO, FERC-CGT
Contact : organisation-cnu-2018@snesup.fr
Cliquer ici
Il est assez « étonnant » que les adeptes de la
déréglementation du chemin de fer soient aussi silencieux sur
l’expérience de la libéralisation du fret (le transport de marchandise
sur rail) commencé en France entre 2003 et 2006.
Il faut dire que l’expérience est édifiante : c’est un fiasco sans nom. Alors que l’arrivée d’entreprises concurrentes devait « booster le secteur », « faire baisser les prix », « créer de l’emploi », « prendre des parts de marché sur la route »… c’est tout le contraire qui s’est passé !
En
2006 le train transportait l’équivalent de 41,2 milliards de tonnes
kilométriques contre 32,6 aujourd’hui. Soit une baisse de 20 % en dix
ans, avec tout ce que cela induit : fermetures de plus de 200 gares
fret, suppression de près de 9000 postes… Cliquer ici