Les « oublié-e-s » Français et étrangers de cet appel pour une "marée populaire" se comptent par millions.
On fait quoi ?
Beaucoup, déjà, saluent ce « cadre unitaire sans précédent » supposé
permettre de scander de nouveau joyeusement : « Tous ensemble » et de
travailler ainsi à la convergence des luttes sans laquelle nos défaites
risquent de dépasser toutes les espérances de ceux qui sévissent
aujourd’hui à l’Elysée comme à Matignon.
A ce jour, s’il est évidemment impossible d’établir un bilan de cette
mobilisation à venir, un constat s’impose : les « oublié-e-s » Français
et étrangers de cet appel se comptent par millions. Qui sont-ils ? Une
fois encore, les habitants des quartiers populaires et les héritiers de
l’immigration coloniale et postcoloniale victimes de discriminations
systémiques et traités, par tous les gouvernements, de droite ou de
gauche, comme les nouvelles classes pauvres et dangereuses du XXIème
siècle. Méprisés et jamais entendus lorsqu’ils cherchent à faire
entendre leur voix, ils sont sévèrement réprimés quand ils osent
s’organiser et se dresser pacifiquement contre la situation qui leur est
depuis si longtemps imposée. […]
En 1938, la philosophe Simone Weil écrivait de cette situation : « J’éprouve, depuis un an et demi, un sentiment encore plus douloureux. J’ai honte de ceux dont je me suis toujours sentie le plus proche. J’ai honte des démocrates français, des socialistes français, de la classe ouvrière française. »
Aujourd’hui, les pâles héritiers de juin 36 n’ont que faire des millions de Français et d’immigrés dont l’histoire familiale a parfois été bouleversée par les violences coloniales. De même pour l’oppression, l’exploitation et les discriminations spécifiques qu’ils subissent en raison de leurs origines réelles ou supposées, et de leur religion imputée ou véritablement pratiquée. Il n’y aura pas de « marée populaire » digne de ce nom ni de « Tous ensemble » unitaire, solidaire et démocratique sans les habitant-e-s, les militant-e-s et les nombreuses associations qui œuvrent depuis des années dans les quartiers. Il est urgent d’y travailler. Cliquer ici
En 1938, la philosophe Simone Weil écrivait de cette situation : « J’éprouve, depuis un an et demi, un sentiment encore plus douloureux. J’ai honte de ceux dont je me suis toujours sentie le plus proche. J’ai honte des démocrates français, des socialistes français, de la classe ouvrière française. »
Aujourd’hui, les pâles héritiers de juin 36 n’ont que faire des millions de Français et d’immigrés dont l’histoire familiale a parfois été bouleversée par les violences coloniales. De même pour l’oppression, l’exploitation et les discriminations spécifiques qu’ils subissent en raison de leurs origines réelles ou supposées, et de leur religion imputée ou véritablement pratiquée. Il n’y aura pas de « marée populaire » digne de ce nom ni de « Tous ensemble » unitaire, solidaire et démocratique sans les habitant-e-s, les militant-e-s et les nombreuses associations qui œuvrent depuis des années dans les quartiers. Il est urgent d’y travailler. Cliquer ici
Des 46 organisations, associations, syndicats qui ont lancé la « marée
populaire » pour le 26 mai, seuls 6 ont apporté, à ce jour, leur soutien
aux collectifs de sans-papiers (AL, DAL, Ecologie sociale, Ensemble !,
NPA, Solidaires). Cliquer ici
« On a des comptes à demander à la gauche, l’heure du bilan est là. Elle ne comprend que le rapport de force politique. »
En travers de la gorge...
Cliquer ici (article de septembre 2017)
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Un point c'est tout ? En fait, non, le 26 mai il y a bien un mais... (voir ci-dessus). Et ça ne peut pas rester en l'état !