À la Une...

Catalogne. Le Gouvernement espagnol et "sa" justice en forte souffrance malgré les apparences ...


22 mai

Les forts en gueule espagnolistes chahutés dedans et dehors

Bis repetita... 

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Ramon Faura, président des Angelets de la Terra a lu la lettre que lui a envoyé Jordi Cuixart, depuis la prison de Madrid où il est enfermé en détention préventive depuis 8 mois. Cuixart est le président d’Omnium Cultural, la plus importante association de Catalogne qui travaille depuis plus de 50 ans pour la promotion de la langue et de la culture catalanes ainsi que pour diffuser la volonté de liberté de ce territoire et compte environ 50.000 membres. Blanca de Llobet de la direction d’Omnium Cultural à Barcelona et le coordinateur de l’ANC en Cerdagne ont également pris la parole pour affirmer leur soutien au cycle de Concerts per la Llibertat parrainés par l’acteur césarisé Sergi Lopez et le capitaine emblématique de l’USAP Bernard Goutta. Cliquer ici

Méfiance cependant : le PNV basque (droite nationaliste), qui menace de ne pas voter le budget si le 155 anticatalan n'est pas retiré, n'est pas d'une très grande fiabilité politique. Il a démontré, à maintes reprises, pouvoir se laisser acheter (par le PP ou le PSOE) pour un plat de lentilles supposé favorable au Pays Basque...  

23 mai : le PNV a voté le budget de Rajoy qui a ainsi été adopté. Sans plus de commentaire ici, la décision prise parle d'elle-même !

Les CDR lancent un appel 

Devant le maintien du 155 contre le nouveau Govern, les CDR appellent à la mobilisation permanente pour "déborder" l'Etat répressif et démophobique. Les CDR déclarent également que cette persistance du putsch du 155 montre que "l'indépendance ne pourra pas se concrétiser avec des dirigeants politiques indépendantistes qui appliquent et respectent la légalité espagnole". Ces dirigeants, insistent-ils, doivent valider les résultats du référendum du 1er octobre. Cliquer ici

20 mai

Le (nouveau) "coup d'Etat" juridique de Rajoy contre le nouveau gouvernement catalan
  
 

19 mai

 Le nouveau Govern entre défi au Gouvernement central...... et main tendue




Quim Torra nomme un gouvernement catalan avec deux ministres en prison et deux autres ministres en exil à Bruxelles (Reuters)
Le nouveau président du gouvernement catalan a nommé un nouvel exécutif catalan dans lequel deux ministres sont actuellement en prison et deux autres ministres sont en exil volontaire, une décision qui constitue un nouveau défi de l'indépendantisme au gouvernement central espagnol. Cliquer ici  

17 mai

Vers une gauche "d'adaptation" soluble dans le régime...

Adaptations

A gauche Pedro Sánchez (PSOE), assis face à une camarade, à la terrasse d'un bar, l'air inspiré, s'écrie : Yeeeeeh ! Et si on réformait le Code Pénal en adaptant la "rébellion" à ce qui se passe en Catalogne ?
A droite, sa voisine, la juge, entendant l'exclamation du dirigeant socialiste  :   Oh, qu'elle est bonne l'idée ... L'adaptation de l'article "terrorisme" à notre époque sans nécessité de groupe terroriste nous procure déjà tant de joies !
L'autre juge ajoute en parlant de Pedro Sánchez et de son camarade  : Mais ces gens ne sont-ils pas ceux qui ont adapté "socialisme" à ce qu'ils sont ? En voilà de drôles de pionniers ! Cliquer ici

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16 mai

Après l'Allemagne, la Belgique y va de son camouflet judiciaire...

 L'Etat espagnol encore plus discrédité et ridiculisé en Europe ...


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14 mai

La Généralité récupère sa présidence...mais quid de sa souveraineté ?
L'indépendantisme est à la croisée des chemins



Ce lundi 14 mai, Quim Torra a été élu 131e président. Une investiture qui met fin à plus de six mois de tutelle des institutions catalanes par Madrid, sans pour autant nous éclairer davantage sur le futur politique de la Catalogne. [...]

Un éventuel retour à l’«autonomisme», à savoir le renoncement de l’objectif de la création d’une république par la voie unilatérale, constitue l'une des​ principales​ craintes​ de nombreux indépendantistes. Voilà la principale inconnue, que le débat d’investiture n’aidera pas à résoudre. La récupération du contrôle de la Generalitat (institution régionale) ​est-elle un nouveau pas vers la république catalane ou un retour à la situation antérieure au 1er octobre, le jour du référendum interdit et réprimé par Madrid? Cliquer ici


  

13 mai

  L'Etat espagnol... On vous fait un dessin ?
L'amour pour Franco (par le dessinateur Vergara)

 Le personnage de gauche que l'on nommera, dans cette adaptation française, l'Insolent, ouvre la BD en donnant le titre qui correspond en fait à ce qu'il voit et comprend : à savoir que, à droite, Mariano Rajoy, portant beau et jeune groupie, ses verres de lunettes ornés en plein centre des coeurs de l'amour, serre dans ses bras, un dossier portant la mention " Super POP (comme populaire ?)"et arborant l'effigie de Franco dans la splendeur de sa maturité d'officier. L'Insolent complète l'information paragraphique : "Et voilà un nouveau document graphique émouvant dans le cadre de l'illustration quotidienne publiée par eldiario.es.

 Enoncé textuel 1 (ET 1) 

 Commençons par une question : où en sommes-nous de cette affirmation selon laquelle "ce Gouvernement se tiendra toujours aux côtés des victimes" ?
[Il s'agit du leitmotiv antiterroriste, antiETA  : toujours avec les victimes, contre les terroristes]

 Mais voilà : ci-dessous Soraya Sáenz de Santamaría, la vice-présidente du Gouvernement, accourt portant un courrier. "Chef, dit-elle, on vient de nous apporter une requête sollicitant notre appui aux victimes...". Rajoy s'exclame, l'index levé, en l'interrompant  : "Oh, les victimes ! Mon gouvernement est toujours avec les victimes ! VIVE LES VICTIMES ! Allons, réponds leur que...". Mais Soraya S de S poursuit sa phrase interrompant à son tour son chef : ... victimes du franquisme." Rajoy, coupé dans son élan, marmonne un piteux "... euh, bon."


ET 2

Il y a quelques jours, la sénatrice socialiste Fuensanta Lima demandait au gouvernement s'il trouvait correct de conserver le duché de Franco [suite au décès, il y a quelques mois, de la fille du dictateur qui en était titulaire, sur décision du roi Juan Carlos, six jours seulement après la mort dudit dictateur, en décembre 1975, la petite-fille de celui-ci demande à hériter du titre. Voir à la suite de cette BD]. La réponse du ministre de la Justice, Catalá, fut tranchante...


"Ce n'est qu'un titre honorifique !"
 [La réponse du ministre s'accompagne d'un coup de poing de boxeur aux ossements de tous ces républicains assassinés par le franquisme et, pour l'immense majorité, encore ensevelis, leurs familles et des bénévoles cherchent où, sans sépulture.]

[Ci-dessous le triptyque de l'aveu involontaire]


A/ L'Insolent : Voyons un peu, le Gouvernement estime qu'il n'y a aucun problème puisqu'il s'agit seulement d'un titre honorifique, ou, ce qui revient au même, que Franco mérite d'être traité avec les honneurs.

B/ L'Insolent : Mais qu'est-ce donc qu'un gouvernement qui fait une telle réponse ?!
Une voix tonitruante lâche dans le dos de l'Insolent : ça suffit !

C/  Rajoy, le bras levé : J'en ai jusque là de vos insinuations !
  
ET 3

Quelques jours auparavant, Izquierda Unida [Gauche Unie, le Front de Gauche espagnol aujourd'hui allié à Podemos] avait écrit au roi Felipe VI en lui demandant de supprimer ce titre nobiliaire dont jouissent les descendants du dictateur. Nous imaginons que, quand l'on sait d'où vient cette monarchie, il n'y aura pas d'autre réponse que celle donnée par Catalá.

[ "quand l'on sait d'où vient cette monarchie" : de Franco, par sa décision, en 1969, soit six ans avant sa mort, de désigner Juan Carlos son successeur]
 
 [Ci-dessous la chaîne, sur le mode poupées russes, de la continuité institutionnelle]



- Franco :  C'est toi, Juan Carlos, que je choisis !
- Juan Carlos : C'est toi, Felipe, que je choisis !
- Felipe : La démocratie qu'à tous, nous nous sommes choisie...

 [Et maintenant le triptyque du foutage de gueule]


A/ L'Insolent : Mais revenons au Parti Populaire... Son opposition à respecter l'obligation, édictée par la Loi de la Mémoire Historique, de retirer les symboles du franquisme sur la voie publique, est notoire semaine après semaine.

B/ L'Insolent : Imagine-t-on ce qui se passerait en Allemagne s'il venait à l'idée de quelqu'un  de dédier un monument à Hitler ? A ces paroles un Miaouuuuuu se fait entendre.

C/ Une bulle ... carrée énonce : "Sais-tu  que, chaque fois qu'un opineur ou un humoriste graphique a recours à cet argument archi-usé du monument nazi en Allemagne, il y a un petit chat qui meurt ?"

 

  Résumons-nous : ces gens-là [qui gouvernent] se vantent d'affecter zéro euros aux budgets de la Loi de la Mémoire Historique, ils s'opposent au retrait des symboles de la dictature, ils chantent en public, sans en rougir, "Je suis le fiancé de la mort" (lire ici en allant au 30 mars), ils mettent des obstacles aux parents de ceux qui ont été assassinés par le franquisme, qui veulent récupérer les cadavres de leurs êtres aimés et, par-dessus le marché, ils les insultent... Pourquoi donc voulons-nous l'extrême droite puisque nous avons le Parti Populaire ?


A gauche, Rajoy, furieux, en tenue de soldat franquiste, hurle à l'intention du dirigeant de Ciudadanos, Albert Rivera, dont il botte les fesses : Tu vois, tu vois ? C'est ce que je disais ! Ce que je disais !

[Démonstration est faite, et assumée graphiquement par Rajoy lui-même, que la rude concurrence extrêmedroitière qu'exerce, comme on le voit en Catalogne mais aussi sur d'autres terrains, Ciudadanos [Citoyens], ce (faux) centre ... aboyeur et musclé, à l'encontre du PP, n'a aucun sens. Le créneau est déjà occupé et bien occupé par celui-ci. La preuve par tout ce qui a été dit précédemment]


Traduction, adaptation et commentaires par NPA 34

 Dans la continuité de ce qui est mis ci-dessus...


La procédure de transmission du titre de duchesse de Franco à sa petite-fille est engagée

Il faut mentionner qu'en Espagne la transmission des titres nobiliaires, à la mort des parents, à leurs enfants n'est pas automatique. Elle est a priori, selon la Constitution, en son article 62, soumise au bon vouloir du Roi, mais, de par la logique législative, elle dépend, de fait, d'une décision du Ministre de la Justice. Décision favorable, dans  ce cas-ci, comme nous venons de le voir. Lire ici en espagnol

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