Nous pouvons fermer portes et fenêtres mais par où sortirons-nous ?
"Il a une tumeur grave, il faudra l'extirper."
En arrière-plan le monument franquiste du Valle de los Caídos ("la vallée de ceux qui sont morts") : il se discute la nécessité que les restes de Franco (et du fondateur de la Falange), qui y sont enterrés, soient exhumés et déplacés ailleurs afin de faire disparaître l'hommage public qui, en ce lieu bâti par des prisonniers républicains, est encore rendu de fait au dictateur (et au plus haut dirigeant du parti fasciste).
Note
El Roto est un excellent dessinateur (nous l'avons souvent présenté ici) qui sait capter en quelques traits avec une grande agilité mentale "l'air du temps" nauséabond qui sévit dans l'Etat espagnol mais pas que là. Il n'en est que plus décevant et regrettable que, sur la situation en Catalogne, il fasse preuve d'un simplisme à toute épreuve et, pour tout dire, d'une mauvaise foi qui le range dans ce que l'espagnolisme le plus exécrable produit. Pour preuve ce dessin (légendé : Les lacets sont faits pour faire la chasse à ceux qui ne les portent pas) qui réussit le tour de force de signifier que le lacet jaune de la protestation catalane contre l'incarcération arbitraire des dirigeants indépendantistes serait le symbole de la chasse aux espagnolistes à laquelle céderaient les catalanistes. Ce qu'aucun fait, à quelques exceptions mineures près, n'atteste alors que les agressions fascistes aux porteurs de ce lacet se multiplient ! Cette dérive témoigne des régressions politiques que le pouvoir en place a réussi à provoquer en mobilisant, pour contrer la mobilisation d'autodétermination catalane du 1er octobre et faire oublier ses turpitudes de corrompu, une catalanophobie qui vient de très loin et que l'on croyait révolue ou simplement résiduelle...
Antoine
Précaution
Deux livreurs de colis devant le siège du PP : celui de droite dit à sa camarade "OK, c'est moi qui entre remettre le colis mais garde-moi le porte-feuille".