On était quand même 3000 à défiler à Montpellier !
Et si on ajoute à ça les conditions météo (fortes pluies annoncées), la lassitude face aux difficultés de mobilisation, la forme assez répétitive de ce genre de manifestation, rien ne portait à être optimistes...
Les discussions autour du stand du NPA ont été plus nombreuses et plus intenses qu'habituellement.
Il semble bien que cette mobilisation ait été bien suivie un peu partout (5000 à Toulouse, 7000 à Bordeaux, 2000 à St Étienne, 40 000 à Marseille, 50 000 à Paris...). Mais il faut noter aussi que bien peu de secteurs ont été bloqués par la grève. Quant aux forces de répression, elles ont été de la partie, en particulier à Paris et à Rennes où un dirigeant de FO a été blessé.
De ces constats, on peut essayer de tirer une conclusion un peu générale : le milieu militant au sens large (syndical, politique, associatif...) est toujours présent, ne semble pas vouloir baisser les bras. Mais pour l'instant, il est difficile d'embrayer sur une mobilisation plus large à même de faire plier patronat et gouvernement. À nous d'y réfléchir pour voir comment nous pouvons aider à débloquer cette situation.
Claude correspondant NPA 34