Retraité-es. Mobilisation difficile.

Jeudi 18 octobre : journée de manifestation

des retraité-e-s

Ce 18 octobre devait être un temps fort pour les retraités face aux attaques du président de la République et de son gouvernement. Force est de constater que la riposte de ceux que Macron qualifie de « nantis qui passent leur temps à se plaindre » n’a pas été, loin s’en faut, à la hauteur.
A Montpellier, environ 500 retraités se sont regroupés place de la Comédie à l’appel du Groupe des 9 (retraités CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) auxquels s’était jointe l’UNSA.
Le cortège, peu dynamique, s’est dirigé vers la  préfecture où une délégation a été reçue.
A Béziers, un rassemblement, également peu dynamique aux dires de syndicalistes présents, a réuni 120 personnes.

Et pourtant, il y avait de quoi se mobiliser :

• augmentation de la CSG de 1,7 point début 2018,
• revalorisation des pensions de 0,3 % pour 2019 et 2020 très en dessous de l’inflation annoncée pour 2018,
• prestations sociales en baisse (APL) ou dont la revalorisation ne suivra plus l’augmentation des prix.

et grâce à cela enrichir encore les riches par :

• la suppression de l’ISF,
• la baisse de l’impôt sur les sociétés,
• la baisse de 1,8 point de la cotisation famille
• la baisse annoncée de la cotisation assurance maladie de 6 points en 2019 etc…

Ce qu’exigent les retraités dans la plateforme revendicative du Groupe des 9 :

• suppression de la hausse de la CSG,
• revalorisation de toutes les pensions par la fin du gel et le rattrapage de toutes les pertes subies,
• le refus du 0,3 % pour 2019, 2020,
• l’indexation des pensions sur les salaires,
• un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète,
• le maintien des pensions de réversion sans condition de ressources,
• la prise en charge à 100 % de la perte d’autonomie par la sécurité sociale.

Correspondant NPA34