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Gilets Jaunes, leur violence, leurs atteintes au "mobilier urbain", etc.


 Pour remettre les choses à leur place

Pas touche à l'Arc de Triomphe ?

On trouvera ci-dessous un billet qui, daté du 3 décembre et portant sur la précédente manif parisienne des GJ (mais restant de pleine actualité), s'attèle à démonter la mystification qu'il y a vouloir nous faire pleurer sur l'atteinte (petites égratignures, rassurons-nous) que des "barbares" jaunes auraient perpétrée contre un monument de "notre" histoire, quasiment, disons-le, contre une pièce majeure de l'Aaaaaaaaart (et du patrimoine national) et, ça va avec, du génie français. On le pressentait, mais autant y aller à fond, comme fait ledit billet, la politique n'est pas loin, sous la pleurnicherie historicoco-cuculturelle : la politique à visée dépolitisante, avec, dans le viseur, le populo déchaîné, primaire, ignare, inculte, fainéant (bande de riens, d'illettré-es, ont qu'à traverser la rue...) dont il faut légitimer qu'il est urgent de lui retourner la monnaie de sa pièce violente, à coups de matraques, de flash ball, d'arrestations, de condamnations... Qu'on se le dise, l'Arc de Triomphe aujourd'hui, arme par destination du pouvoir mise en action par les éditocrates, darde ses flèches contre un mouvement populaire qui agite le drapeau de l'insurrection, de l'émeute (tout autre chose que la suave insoumission, impayable Jean-Luc qui, au demeurant, tarde à manifester sa compassion naturelle pour la souffrance des flics). Alors, on ne  peut pas, on ne doit pas avoir d'état d'âme devant les "avanies" (ciel !) infligées à un machin qui participe de l'arsenal et du service (commandé) historique du Triomphe des possédants et autres dominants... Ce serait contribuer à tuer dans l'oeuf le triomphe qui cherche à se construire dans les ronds-points, les rues... Quant au champ-élyséen drugstore Publicis, à quelques encablures, dévasté ce samedi, Arc de Triomphe de la marchandisation du monde par le "luxe abordable" (disent-ils), il est, modernité télescopant, sans Art, l'histoire, le décodeur parfait de l'autre...  Et donc...

A (NPA 34)

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Aux pouvoirs médiatiques et exécutifs qui s’offusquent devant cet Arc de Triomphe « souillé » et « dégradé » samedi dernier par des gilets jaunes, rouges & noirs – sinon « martyrisé » selon la vieille phraséologie des gardiens de l’ordre patrimonial – ce petit rappel historique. Ledit portique crypto-kitsch devait initialement, lors de sa conception en 1806, défigurer par sa mégalomanie césariste les alentours de la Bastille, avant d’être finalement implanté dans un coin plus huppé de l’Ouest parisien (la colline de Chaillot servant de lieu de promenade très en vogue), puis mis en sommeil durant la Restauration, et parachevé sous Louis-Philippe en 1836. Cliquer ici 

L'envers de la violence faite à l'Arc de Triomphe

 Le Monde


Ces derniers jours, le pouvoir avait cherché à faire monter chez touTEs un sentiment de panique, parlant de « volonté de tuer », par crainte d’avoir à affronter aujourd’hui une nouvelle journée de forte mobilisation. Il avait même interdit certaines manifestations, comme la marche pour la justice climatique de Rouen. Peine perdue, malgré une répression que l’on a jamais connue, le mouvement des gilets jaunes a pour cette quatrième journée traversé une nouvelle fois tout le pays. Cliquer ici

"On ne veut plus de miettes, si on ne nous donne pas la baguette, on prendra la boulangerie" (Olivier Besancenot)



A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue...


Le système politique dans lequel nous vivons n’a rien de démocratique. Les partis politiques sont quasi interchangeables, les politiciens n’aspirent qu’aux postes de gestion des affaires de la grande bourgeoisie. Le président est élu tous les cinq ans et, une fois élu, est irresponsable et peut ne pas tenir ses promesses électorales, ou prendre des mesures dont il n’avait jamais parlé lors de ses campagnes. Les députéEs sortent des grandes écoles de l’administration, ou ils sont avocats, ou médecins, quand ils ne sont pas directement des hommes d’affaires… Ils ne nous représentent pas ! Cliquer ici

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