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Samedi, le centre de Montpellier était jaune

Le rassemblement place de la Comédie


Un millier de personnes dans les rues de Montpellier samedi 15 décembre, malgré une pluie fine et glacée, une manifestation dynamique à l'initiative des Gilets Jaunes, rejoints par beaucoup de militants, dont certains se reconnaissent pour avoir participé aux Nuits Debout de 2016. La surprise vient des étudiant-e-s des Beaux Arts qui occupent leur école depuis le début de la semaine (lire ICI) et   déboulent sur la place de la Comédie avec un char, fait de palettes en bois décorées. Ils mettent à disposition des participants de grands panneaux jaunes fixés sur des bambous, supports d'expression libre.

Des slogans fleurissent : "quand l'oligar-chie, c'est la merde qui ruisselle", 
- revendicatifs "remboursements du CICE, retour de l'ISF", "augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux", 
- d'espoir " printemps arabes, hiver français, bonne année!", 
- le désormais classique  "Macron démission" 
- et plusieurs  panneaux sur le référendum d'initiative citoyenne " RIC, le vrai pouvoir c'est le peuple". 
A noter la présence des travailleurs sociaux en formation.

Juché sur le char durant toute la manif, un jeune brandit un immense drapeau jaune. La manif monte la rue de la Loge d'un bon pas jusqu’au Peyrou, après un arrêt devant la Préfecture, puis descend les boulevards après une tentative d'atteindre le Palais de Justice et un demi tour en raison de la présence policière. 
Devant la gare un bref face à face avec les forces de l'ordre  et on repart vers la Comédie. Après hésitation, Polygone ou Préfecture, les derniers  manifestants remontent vers la Préfecture. De la bonne humeur, des slogans, des chants, de la musique, de la détermination, qui avait manqué à la manif syndicale de la veille (1500 personnes), heureusement "tirée" par un bon cortège de lycéens en tête de manif.

De nombreux  Gilets Jaunes font signer la pétition appelant au RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne) et les discussions s'engagent : manifestement pour beaucoup d'entre eux, la revendication de créer le RIC est l'expression d'une aspiration démocratique, première étape d'une transformation en profondeur du système politique, tout en étant conscients qu'il faut maintenir la pression et conserver l'ensemble des revendications sans les hiérarchiser. Certains sont convaincus que c'est le moyen de passer la difficile période des fêtes, avec un objectif qui peut apparaître concret, pour mieux rebondir en janvier. Le risque est, au contraire, d'enterrer le mouvement et de conforter le gouvernement dans son espoir de voir les choses se calmer.

A.P.
(NPA 34)

Le reportage photo en bas de page
Pour le NPA, malgré la répression et le baratin de Macron, notre classe ne se tiendra pas sage : cliquez ICI


Le reportage en région de France 3
(c'est le premier reportage de l'édition du 15 décembre) : cliquez ICI


Le compte-rendu sur lemouvement.info : cliquez ICI 


Place de la Comédie




 


Les travailleurs sociaux


À la Préfecture

Le stand des Beaux Arts au Peyrou
La Marseillaise de Crédit a pris ses précautions
Gare


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