Le soutien à l'Etat d'Israël, du pain bénit pour les antisémites
Je croyais , comme le disent tous les historiens, qu’il y avait eu en 
1948-49 un nettoyage ethnique prémédité de 800 000 Palestiniens, avec de
 nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Je croyais 
qu’Israël avait sciemment violé la résolution 194 de l’ONU sur le retour
 des réfugiés palestiniens chez eux et avait détruit des centaines de 
villages pour effacer les traces de la Palestine.
Grâce à vous, je sais qu’une telle pensée est antisémite. D’abord les 
Palestiniens, ça n’existe pas. Dieu a donné cette terre au peuple juif 
qui rentre chez lui après 2000 ans d’exil. Ce pays était une terre sans 
peuple pour un peuple sans terre, les Arabes sont partis d’eux-mêmes et 
Tsahal est l’armée la plus morale du monde. Quant aux réfugiés, 
souhaiter leur retour mettrait en doute la légitimité de l’État juif et 
est donc antisémite. J’abjure ! Cliquer ici
  
La tentative du président français Emmanuel Macron et de son parti 
visant aujourd’hui à criminaliser l’antisionisme comme une forme de 
l’antisémitisme s’apparente à une manœuvre cynique et manipulatoire. Si 
l’antisionisme devenait une infraction pénale, je recommanderais à 
Emmanuel Macron de faire condamner, à titre rétroactif, le bundiste Marek
 Edelman, qui fut l’un des dirigeants du ghetto de Varsovie et 
totalement antisioniste. Il pourrait aussi convier au procès les 
communistes antisionistes qui, plutôt que d’émigrer en Palestine, ont 
choisi de lutter, les armes à la main, contre le nazisme, ce qui leur a 
valu de figurer sur « l’affiche rouge ».
S’il entend faire preuve de cohérence dans la condamnation rétroactive de toutes les critiques du sionisme, Emmanuel Macron devra y joindre ma professeure Madeleine Rebérioux, qui présida la Ligue des Droits de l’Homme, mon autre professeur et ami : Pierre Vidal-Naquet, et aussi, bien évidemment : Éric Hobsbawm, Edouard Saïd, et bien d’autre éminentes figures, aujourd’hui décédées, mais dont les écrits font encore autorité.
Si Emmanuel Macron souhaite s’en tenir à une loi réprimant les antisionistes encore en vie, la dite-future loi devra aussi s’appliquer aux juifs orthodoxes de Paris et de New-York qui récusent le sionisme, à Naomi Klein, Judith Butler, Noam Chomsky, et à bien d’autres humanistes universalistes, en France et en Europe, qui s’auto-identifient comme juifs tout en s’affirmant antisionistes. Cliquer ici
  
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S’il entend faire preuve de cohérence dans la condamnation rétroactive de toutes les critiques du sionisme, Emmanuel Macron devra y joindre ma professeure Madeleine Rebérioux, qui présida la Ligue des Droits de l’Homme, mon autre professeur et ami : Pierre Vidal-Naquet, et aussi, bien évidemment : Éric Hobsbawm, Edouard Saïd, et bien d’autre éminentes figures, aujourd’hui décédées, mais dont les écrits font encore autorité.
Si Emmanuel Macron souhaite s’en tenir à une loi réprimant les antisionistes encore en vie, la dite-future loi devra aussi s’appliquer aux juifs orthodoxes de Paris et de New-York qui récusent le sionisme, à Naomi Klein, Judith Butler, Noam Chomsky, et à bien d’autres humanistes universalistes, en France et en Europe, qui s’auto-identifient comme juifs tout en s’affirmant antisionistes. Cliquer ici
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Le sionisme de l'Etat d'Israël dans sa vérité nue : celle de l'apartheid. La vérité de l'antisionisme : l'antiracisme
 Les Arabes ne sont pas les seules victimes de cette nouvelle loi. Le 
courant juif libéral, qui représente une majorité écrasante parmi la 
communauté américaine et n’a pas droit de cité officiel en Israël, a été
 sacrifié pour satisfaire les diktats des ultra-orthodoxes religieux et 
de la frange la plus à l'extrême droite du Likoud,
 le parti de Netanyahou. 
Netanyahu et son ami le fasciste président brésilien Bolsonaro


















