En partenariat avec le cinéma
Utopia, Arrêt du Nucléaire 34 propose : Le couvercle du soleil
Séance unique mardi 19 mars à 20h
La projection sera suivi d'un débat
avec Kolin Kobayashi, journaliste indépendant, membre organisateur
du forum social mondial antinucléaire, représentant du film en
France
On sait quand démarre un
accident nucléaire mais pas quand il se termine : Fukushima est
une catastrophe toujours en cours.
Les cœurs des réacteurs 1, 2, et 3
sont toujours en fusion et non accessibles, en raison d’un taux de
radioactivité trop élevé empêchant l'homme, comme le robot, de
s’en approcher. Ces réacteurs doivent être refroidis en
permanence : 300 tonnes d’eau sont utilisées chaque jour depuis
8 ans, pour les refroidir.
Le volume des eaux hautement contaminées dépasse aujourd'hui 1
120 000 tonnes stockées dans plus de 1000 réservoirs. (Capacité de
stockage sur le site de Fukushima atteinte sous deux ans). TEPCO et
les autorités japonaises préconisent d'en rejeter dans l'Océan
Pacifique, ce qui est déjà un état de fait puisque de nombreux
réservoirs ont fuit, et que l’océan contient d'ores et déjà de
l'eau contaminée. Plus de 800 tonnes de matériaux fondus
hautement radioactifs ont pénétré les nappes phréatiques.
Le bilan
sanitaire de la pollution nucléaire est difficile à établir, mais
déjà de nombreux cas de cancer de la thyroïde ont été décelés
chez les enfants. (Il peut induire troubles cardio-vasculaires,
leucémies, tumeurs, cancers thyroïdiens et endocriniens…). A
Minami-Soma, dans le département de Fukushima, d'après les
statistiques de l'hôpital municipal, le nombre des cas de cancers de
la thyroïde est 29 fois supérieur au niveau d'avant l'accident,
celui des leucémies 10,8 fois supérieur.
L'estimation financière de la
catastrophe à ce jour est de plus de 180 milliards
d’euros, sans compter les dégâts écologiques et sanitaires.
Le gouvernement japonais met fin aux
aides attribuées à plus de 80 000 émigrés toujours éloignés
de chez eux, afin de les contraindre à retourner vivre dans des
territoires contaminés !
L'implication de la France est sa
participation au programme ETHOS, qui a pour objectif de rendre
acceptable la vie en zone radioactive, et donc de rendre acceptable
la société nucléaire et ses risques.
Un docu fiction sur Fukushima
ferait-il peur au lobby du nucléaire ?
Les JO de 2020 outil de
propagande pour la reconstruction ?
Arrêter le nucléaire c'est
urgent et c'est possible
le NPA propose un scénario
d'arrêt du nucléaire en 10 ans.