Au
fil des semaines, de plus en plus de gilets jaunes, jeunes et moins
jeunes, résistent au déploiement systématique de la violence d’État et à
la haine de classe déversée
quotidiennement par le gouvernement et les médias dominants. Ils y
opposent une résistance déterminée, allant jusqu'à l'affrontement
physique.
C'était une nouvelle fois le cas pour cet acte 16 à
Montpellier, où dès 16h30 les "forces de l'ordre", toutes unités
confondues (gardes mobiles, BAC, BRI ...) ont fait encore massivement
usage de grenades lacrymogènes, de désencerclement, et de tirs de LBD,
causant plusieurs blessés. Ces échanges de tirs auxquels les
manifestants ont riposté par des projectiles divers ont
causé de nouveaux blessés.
La liste des exactions du gouvernement est déjà trop longue. Et la répression est notamment condamnée par
le parlement européen et même par l'ONU
(au 18 février : 1800 arrestations, 1300 comparutions immédiates, 1422
personnes en attente de jugement, 1796 condamnations, 316
emprisonnements, sans compter les "arrestations préventives"
...).
Avec la loi "anti-casseurs", le pouvoir veut casser toute forme de
contestation du capitalisme en systématisant une répression de masse,
servie par une justice d’exception qui se comporte en supplétif de la
police.
G.G. (NPA34)