Un débat à trois à l'initiative de Mediapart
Fin de cycle (retraite) pour Macron ? Et le début politique de celui du social ? Retrait, retrait...
Contre "la rue", la "con-certation" !
La "conférence du financement" ? Souvenons-nous du Grand Débat National !
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Ce serait bien que chacun.e de nous institue une méfiance totale, radicale, vis-à-vis de nos gouvernants, spécialement de ceux-ci qui battent des records de manipulation des esprits : rappelez-vous, devant le péril jaune et pris de panique, Macron et sa bande nous ont sorti la proposition du Grand Débat National censé rattraper l'absence de démocratie caractérisant leur exercice du pouvoir. Le déroulement même de ce débat aurait dû alerter sur ce qui n'était qu'un simulacre de débat : la parole présidentielle n'a eu de cesse de surplomber et d'écraser de toute sa morgue les autres paroles censées être citoyennes comme je suis censé être le Pape. Autre caractéristique du machin : outre ce surplomb de l'Unique, l'atomisation, l'éclatement des paroles intervenantes s'affichant dans leur désordre, leurs contradictions face au centre de cohérence qui fut occupé par les mots de l'Etre Suprême.
Enfin, comme le dévoile la lecture de cet article qui confirme l'esbrouffe et la manipulation : en conformité avec ce qui est écrit ci-dessus, qui donne à voir toute la maîtrise en amont de l'opération Débat par Macron et le macronisme, l'aval prend la forme d'un terminus en apothéose : celui de la néantisation de l'expression propre des "citoyens" dans leurs cahiers de doléance. Rien n'est exploité de ces écrits remontés de la base et devant être emblématiques d'un Grand Débat National pour de vrai. Derrière les arguments techniques sur la difficulté mais surtout le coût de l'exploitation de ces données, comprenons que le macronisme a réagi politiquement. Envoyer aux archives, autant dire, dans ce cas, à la poubelle lesdites données, c'est un résumé flagrant de ce que ce courant politique réserve à l'expression du populaire : quand la matraque et l'éborgnage ne suffisent plus, sans les mettre pour autant de côté, on met une pincée de débat et l'entourloupe est enclenchée. Expression concentrée du mépris de classe qui aura présidé (sic) à ce truc de gouvernance comme ils disent : embarquer le bon peuple naïf dans une impasse le temps que cela fasse cesser le danger. Et cela a marché : le pic de dangerosité du mouvement des Gilets Jaunes est, au moins provisoirement, passé par manque de relais sur le terrain, dans la rue. Beaucoup d'énergie a été rabattue dans les grands raouts macronisés comme on dit nécrosés ou plutôt nécrosants.
Et si, en quelque sorte, c'est l'hypocrisie exponentielle (débattons et tout s'arrangera !) de ces truands de l'adémocratie qui s'est joué de ceux/celles qui ont voulu croire à la sincérité de l'exercice ou pensé qu'il pouvait être subverti, autant aujourd'hui, rassurés, malgré l'actuel mouvement sur les retraites, sur le fait que le danger n'est plus de haute intensité (pour le moment), les voilà qui jouent la carte de la désinvolture : Grand Débat, circulez, y'a plus rien à voir. Une désinvolture qui flirte avec le frère jumeau de l'hypocrisie, le cynisme : ben oui, c'est archivé ! On vous emmerde !
Alors au moins retenons la leçon et, à l'adresse de celles/ceux qui l'ont déjà en tête, qu'ils rappellent aux ingénu.es cet article et tout ce qu'il y a décrit comme mégamanip, histoire que les escrocs ne nous refassent pas le coup. Tiens, par exemple, par un Grand Débat sur les retraites ! Etre pris pour des cons, une fois passe mais deux fois, ce ne serait pas le signe qu'on nous prend pour des cons, ce serait que nous sommes des cons ! Et Macron, les cons (ça rime) il adore !
Ce serait bien que chacun.e de nous institue une méfiance totale, radicale, vis-à-vis de nos gouvernants, spécialement de ceux-ci qui battent des records de manipulation des esprits : rappelez-vous, devant le péril jaune et pris de panique, Macron et sa bande nous ont sorti la proposition du Grand Débat National censé rattraper l'absence de démocratie caractérisant leur exercice du pouvoir. Le déroulement même de ce débat aurait dû alerter sur ce qui n'était qu'un simulacre de débat : la parole présidentielle n'a eu de cesse de surplomber et d'écraser de toute sa morgue les autres paroles censées être citoyennes comme je suis censé être le Pape. Autre caractéristique du machin : outre ce surplomb de l'Unique, l'atomisation, l'éclatement des paroles intervenantes s'affichant dans leur désordre, leurs contradictions face au centre de cohérence qui fut occupé par les mots de l'Etre Suprême.
Enfin, comme le dévoile la lecture de cet article qui confirme l'esbrouffe et la manipulation : en conformité avec ce qui est écrit ci-dessus, qui donne à voir toute la maîtrise en amont de l'opération Débat par Macron et le macronisme, l'aval prend la forme d'un terminus en apothéose : celui de la néantisation de l'expression propre des "citoyens" dans leurs cahiers de doléance. Rien n'est exploité de ces écrits remontés de la base et devant être emblématiques d'un Grand Débat National pour de vrai. Derrière les arguments techniques sur la difficulté mais surtout le coût de l'exploitation de ces données, comprenons que le macronisme a réagi politiquement. Envoyer aux archives, autant dire, dans ce cas, à la poubelle lesdites données, c'est un résumé flagrant de ce que ce courant politique réserve à l'expression du populaire : quand la matraque et l'éborgnage ne suffisent plus, sans les mettre pour autant de côté, on met une pincée de débat et l'entourloupe est enclenchée. Expression concentrée du mépris de classe qui aura présidé (sic) à ce truc de gouvernance comme ils disent : embarquer le bon peuple naïf dans une impasse le temps que cela fasse cesser le danger. Et cela a marché : le pic de dangerosité du mouvement des Gilets Jaunes est, au moins provisoirement, passé par manque de relais sur le terrain, dans la rue. Beaucoup d'énergie a été rabattue dans les grands raouts macronisés comme on dit nécrosés ou plutôt nécrosants.
Et si, en quelque sorte, c'est l'hypocrisie exponentielle (débattons et tout s'arrangera !) de ces truands de l'adémocratie qui s'est joué de ceux/celles qui ont voulu croire à la sincérité de l'exercice ou pensé qu'il pouvait être subverti, autant aujourd'hui, rassurés, malgré l'actuel mouvement sur les retraites, sur le fait que le danger n'est plus de haute intensité (pour le moment), les voilà qui jouent la carte de la désinvolture : Grand Débat, circulez, y'a plus rien à voir. Une désinvolture qui flirte avec le frère jumeau de l'hypocrisie, le cynisme : ben oui, c'est archivé ! On vous emmerde !
Alors au moins retenons la leçon et, à l'adresse de celles/ceux qui l'ont déjà en tête, qu'ils rappellent aux ingénu.es cet article et tout ce qu'il y a décrit comme mégamanip, histoire que les escrocs ne nous refassent pas le coup. Tiens, par exemple, par un Grand Débat sur les retraites ! Etre pris pour des cons, une fois passe mais deux fois, ce ne serait pas le signe qu'on nous prend pour des cons, ce serait que nous sommes des cons ! Et Macron, les cons (ça rime) il adore !
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