Billet quotidien du NPA34 ... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ... |
Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres, nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour, uni-es contre le capitalisme. |
RÉVOCATOIRE ? OU ...
BLASPHÉMATOIRE ?
Une habitante de Toulouse a été arrêtée et placée en garde à vue pour avoir installé sur la façade de son logement une banderole "Macronavirus, à quand la fin ?". Motif : "outrage au chef de l'Etat". Six colocataires sont même maintenant menacés de garde à vue. Malgré une campagne de solidarité très large (voir ICI), le procureur ne lâche pas l'affaire. Un acharnement pitoyable contre la liberté d’expression, un crime de lèse-majesté qui a déjà conduit des dizaines de gilets jaunes au tribunal. Car dans son nouveau monde où "rien ne sera plus comme avant", Macron a réintroduit le délit de blasphème, pourtant supprimé de la loi depuis … le 29 juillet 1881. Minable ! Voilà qui en dit long le niveau de parano du monarque de droit divin et sur l’état de décomposition de sa garde rapprochée. Discrédités, fragilisés, ils le sont encore plus depuis la crise sanitaire, eux et leurs comparses du MEDEF. Ils ont pourtant tout tenté : pédagogie, enfumage, répression … sans compter leurs appels désespérés à l’union sacrée. Contre le macronavirus, "on lâche rien !" : 
Car construire un monde meilleur ne pourra se faire
qu’en luttant pour mettre tous ces charlots hors d’état de nuire.
Le 26 avril 2020
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