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Billet confiné quotidien (28 avril)


Billet quotidien du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres,
nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour,
uni-es contre le capitalisme.


POUR ABOLIR LE CHÔMAGE,

IL FAUT INTERDIRE 

LES LICENCIEMENTS.

Le 1er jour du confinement, le premier ministre déclarait : "Interdire de licencier, je ne crois pas que nous en arrivions là" (FR2, 17/03/2020).
C’est encore lui, au bout du rouleau, que Macron a envoyé faire voter à la hussarde son plan de déconfinement par une Assemblée Nationale fantoche. Déjà simple chambre d’enregistrement, elle l’est encore plus depuis la loi d’urgence, qui donne à Macron les pleins pouvoirs pour être le chef de guerre du MEDEF.

Il en aura bien besoin.

La défiance à l’encontre du pouvoir pour régler la crise sanitaire (selon les enquêtes, les 2/3 de la population) n’est rien par rapport à la crise sociale à venir.
Aux USA, un travailleur sur 4 est en train de perdre son emploi.
Du 17 au 31 mars, 300 000 chômeurs se sont inscrits à Pôle Emploi, tandis que la majorité des salariés du privé (10,5 millions sur un total de 19,7) est en chômage partiel. La réforme de l’assurance chômage va produire ses effets dévastateurs. La loi travail ("faciliter les licenciements pour faciliter les embauches" !) va permettre aux patrons de purger les activités les moins rentables pour maintenir les taux de profit. Grâce à ce pouvoir de licencier, ceux "qui s’enrichissent en dormant" (Mitterrand) s'autorisent à priver de moyens de subsistance ceux « qui se lèvent tôt » (Sarkozy).

De quel droit ?

Oui, l’urgence sociale, c’est imposer, uni(e)s dans la lutte, une loi d’interdiction des licenciements. À commencer par les entreprises qui font du profit. La dictature du CAC 40 ne nous laisse pas le choix ! Les capitalistes doivent être expropriés, "leurs" entreprises socialisées, l’économie gérée par et pour celles et ceux qui créent les richesses par leur travail.

Alors, dans le monde d’après,

l’abolition du chômage rentrera dans l’histoire … 
 comme l’abolition de l’esclavage.

Le 28 avril 2020

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