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Billet confiné quotidien (7 avril)


Billet quotidien du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres,
nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour,
uni-es contre le capitalisme.


NON A L’ÉTAT D’URGENCE PERMANENT

Pour désengorger les prisons au bord de la mutinerie,

la ministre de la justice a libéré 6 266 condamnés. 

Mais suite aux ordonnances sur l’état d’urgence sanitaire,

les présumés innocents pas encore jugés, 
dont un grand nombre de gilets jaunes, 
ne sont pas près de sortir. 

Malgré un recours déposé par les associations d’avocats, le Conseil d’Etat a confirmé le 3 avril la prolongation « de plein droit » de toutes les détentions provisoires.

"C’est la première fois depuis la loi des suspects de 1793 que l’on ordonne que des gens restent en prison sans l’intervention d’un juge" (Louis Boré, président de l’ordre des avocats).

Le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l’homme et l’Observatoire international des prisons, unanimes, dénoncent ces mesures d’exception, qui vont rentrer dans le droit commun.

Depuis 2016, sous couvert de lutte antiterroriste, l’État s’est doté d’un arsenal policier et judiciaire destiné à museler la contestation sociale ; on le voit avec les gilets jaunes. L’arbitraire répressif et le quadrillage de la population par une surveillance de masse sont la marque des régimes totalitaires.

Rien à voir avec l’urgence sanitaire. 

Mais Macron veut reconstituer au plus vite les profits des capitalistes avec « du sang et des larmes » et se donne les moyens de combattre les explosions sociales à venir.

Le 7 avril 2020

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