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Billet confiné quotidien (4 mai)


Billet quotidien du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres,
nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour,
uni-es contre le capitalisme.


CONFINEMENT :

MANU ET SA BANDE DANS LA ZONE ROUGE.

IL EST TEMPS DE LES METTRE AU VERT !


C’est compulsif et plus fort qu’eux : pas de "distanciation physique" pour les provocs.
Cynique, Macron s’était déjà payé la tête de "ceux qui ne sont rien" le 13 avril : "Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal".
Faux-cul, il regrette "les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois" d’un monde ouvrier qu’il ne connaît pas mais qu’il méprise.
Avec un beau doigt d’honneur : "nous les retrouverons, ces 1er Mai heureux, ensemble, unis".
De quoi il parle ?
---> 1er mai 2018 : Benalla, barbouze de l’Élysée et intime des Macron, passe à tabac un couple "en marge" du défilé.
Pour un Benalla démasqué, combien sévissent dans l’ombre ?
---> 1er mai 2019 : à Paris les cortèges syndicaux délibérément attaqués et gazés par les flics sont contraints de fuir le défilé, et Castaner invente "l’attaque" de l’hôpital La Pitié Salpétrière par des manifestants.
Pour une fake-news démontée, combien de mensonges du gouvernement ?

Dans la même logique répressive et infantilisante, il instrumentalise les fumeuses zones rouges et vertes (pas encore mûres) de la carte du déconfinement, avec des visées sécuritaires plus que sanitaires : si vous n’êtes pas sages, pas de déconfinement le 11 mai, pas de vacances d’été !

Pour l’instant, c’est surtout : pas de masques gratuits, pas de dépistage généralisé. Car prétextant un possible "relâchement", le gouvernement n’a pas l’air pressé de nous protéger.

La peur au ventre dans les transports, au travail à l’école, avec la loi d’urgence prolongée de deux mois, c’est aussi pour eux une façon de nous tenir.

S’ils veulent nous faire filer droit, qu’ils sachent qu’avec tous leurs dérapages ils ne vont pas éviter la sortie de route.

Le 4 mai 2020

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