Billet quotidien du NPA34 ... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ... |
Pendant cette période où on voudrait nous isoler les un-es des autres, nous allons essayer, à travers ce billet, de rester en contact au jour le jour, uni-es contre le capitalisme. |
TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS :
PATRIOTISME ÉCONOMIQUE
OU OPPRESSION SEXUELLE ?
Dans le monde 60% des femmes travaillent dans l'économie informelle, avec des situations très vulnérables. En quelques semaines, des dizaines de millions d’emplois féminins ont été détruits et l’ONU s’inquiète du recul de leurs droits : "Avec la propagation de la pandémie de Covid-19, même les gains limités réalisés au cours des dernières décennies risquent d'être annulés". Selon l’ONU, 47 millions de femmes pourraient perdre l'accès à la contraception, entraînant 7 millions de grossesses non désirées dans les mois à venir. En France, 80 % des femmes subissent des comportements sexistes au travail et 10 viols par jour. Le sexisme perpétue la surexploitation des femmes dans les métiers les plus précaires, dans des secteurs sous pression … La plupart des femmes victimes de violences perdent leur emploi soit par licenciement soit par "démission".  Suivant la doctrine "traiter la peur par la peur" de son "conseiller spécial" Dominique Moisi (qui porte bien son nom), l’Institut Montaigne (cache-sexe de LVMH, Vinci, Total, Carrefour …) veut supprimer des congés (Ascension et première semaine de la Toussaint). ---> En intensifiant le travail : "déroger au temps de repos minimum quotidien de 11 heures par jour dans le cadre d’un accord sur le droit à la déconnexion". ---> Et en baissant les salaires : "accroissement du temps de travail sans pour autant que la rémunération supplémentaire correspondante ne soit versée immédiatement" ( ! ). Marlène Schiappa, la « féministe » du gouvernement, se tait. Le 7 mars dernier à Paris, la marche nocturne des femmes avait été chargée et gazée par les flics. Plus que dans le monde d’avant, luttes féministes et anticapitalistes sont indissociables pour
construire notre monde d’après,
sans exploitation ni oppression.
Le 8 mai 2020 |
