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Billet (dé)confiné (11 mai)


Billet (dé)confiné du NPA34
... pour que l'anticapitalisme devienne viral ! ...


Dorénavant, puisque nous voici déconfiné-es, ce billet continuera à paraître, mais de manière moins régulière.
D'autres tâches nous attendent...
L'ANTICAPITALISME EST PLUS NÉCESSAIRE ET PLUS VIVANT QUE JAMAIS !

    PAS D’AUTOCONFINEMENT,

PAS DE QUARANTAINE POLITIQUE !  

  DÉCONFINONS LES LIBERTÉS PUBLIQUES !


Après 55 jours d’assignation à résidence, c’est le "début du déconfinement" comme l’a appelé Castaner.

La seule boussole de Macron : la fin justifie les moyens, le manque de moyens justifie les mensonges.

Pour "remettre les français au travail", le gouvernement déploie les grands moyens législatifs (prolongation de 2 mois de la loi d’urgence), médiatiques et répressifs.

---> Il fallait rouvrir les écoles, transformées en garderie du MEDEF et convaincre de reprendre les transports. Blanquer a été chargé de faire peur aux hésitants : "Il y a plus de risques à rester chez soi que d’aller à l’école" (11/05/2020, Europe 1). Finis les "Restez chez vous !".

---> Il fallait aussi dissuader d'utiliser le droit de retrait dans les entreprises. Le Maire a été chargé d’intimider les juges qui ont mis à l’arrêt l’usine Renault-Sandouville pour non-respect du protocole sanitaire : "une mauvaise décision" (11/05/2020, BFM). Finis les "Je ne commente pas les décisions de justice !". Il a même rajouté : "Il y a des responsables syndicaux aujourd’hui qui jouent avec le feu".

Car la priorité affichée n’est plus la santé mais clairement les profits. A la place du dépistage systématique, Castaner et Véran font du quadrillage social : anges gardiens, auxiliaires, brigades sanitaires, cellules d’appui à l’isolement …

Leur crainte politique est telle qu’ils nous font par avance porter le chapeau d’une "2ème vague". Leur phobie des mouvements sociaux nous impose une "distanciation sociale" à la place de la "distanciation physique" :
    - suppression du droit de réunion et de manifestation (amendes, arrestations),
    - restrictions de circulation (laissez-passer),
    - tracking des personnes rencontrées (Stop-Covid) …

Pour affronter la casse sociale imminente, la criminalisation de toute la population suspectée de maladie arrange bien le gouvernement. Sa politique répressive nous rapproche toujours un peu plus du statut peu enviable des migrants.

Ne soyons plus spectateurs de notre avenir, engageons-nous ! Reprenons au plus tôt possession de l’espace public et de l’expression politique pour contester la prétention de la bande à Macron à gérer à notre place le monde d’après pire que le monde d’avant.

L’histoire n’est pas dite. Et elle dépend de nous.
Le 11 mai 2020

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