Avant de vous faire découvrir sa prose, Karak tient à vous faire part d'une grande nouvelle :
"Avec mes potes Délirius et Jerc nous avons mis au point un vaccin pas cher pour endiguer ce satané virus. Non, pas le Covid, mais celui aussi grave: le virus de la morosité. Le vaccin s'appelle "C'était mieux... après" en format 21x29,7 (A4), 44 pages satinées, couverture pelliculée , tout en couleurs, une centaine de dessins...
Son prix: 10 euros + 5 pour port (éventuel) ( c'est la poste qui gagne le plus dans cette histoire) . En raison de cette cochonnerie de covid impossible de donner un rendez-vous sur un "festival" (tous annulés). Mais attention c'est un tirage limité, il n'y en aura peut-être pas assez pour tout le monde! A moins d'un retirage, si les commandes affluent... Ben quoi on peut rêver! d'autant que ça peut être un cadeau sympa pour Noël.
Alors passez moi commande et on précisera les modalités. Dédicace offerte, bien sûr!
PRECISION: ce recueil peut se lire SANS MASQUE!"
Pour commander : karak.ok@orange.fr
LE BILLET !
Le grand remplacement.
Les élections présidentielles sont en ligne de mire de
nos chers politiciens (pléonasme). Donc il va falloir se remuer pour
convaincre les français de voter pour avoir un second tour Macron Le
Pen. Pour ça, facile, pas la peine de suer sous le képi pour faire un
programme que personne ne lit et qui ne sera pas tenu, non on va
ressortir la bonne vieille tactique du trouillaumètre à zéro. Et dans ce
chapitre le FN, pardon le RN, excelle. Voilà que revient la théorie du
grand remplacement agité par l’extrême droite et par Marine. Pauvre
France ! Mais le grand remplacement a déjà eu lieu il y a plus de 200
ans. Ils sont arrivés de l’orient, d’Egypte, d’Arabie. Petit à petit ils
ont tout colonisé, les villages du sud d’abord, puis ils ont remonté
les routes, les canaux pour envahir toute la France. Dans les campagnes,
on ne les a pas entendu mugir comme de féroces soldats, ni vu égorger
nos fils et nos compagnes… Sournoisement, ils se sont installés, et
petits à petits se sont rendus indispensables, allant même à être
vénérés. Qu’on touche à l’un d’entre eux et les autochtones se
mobilisent pour les défendre.
Non, je ne rêve pas ! Je parle des platanes ! Importés par Napoléon, qui
en a fait planter partout aux bords des routes pour que ses soldats
marchent à l’ombre -en fait c’est surtout l’armée Allemande qui en a
profité- ils ont ensuite proliféré. Ils font partie intégrante de
l’identité nationale. Et c’est pareil pour les patates, les tomates, les
pruniers, les cerisiers etc… etc. Bref, une place de village sans
platane c’est comme un plat de moules sans les frites… Impensable !
Surtout à Palavas. Y a-t-il une leçon à tirer de tout cela ?
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