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16 janvier 2021: toujours mobilisé.e.s contre la Loi Sécurité Globale!


 Dans l’Hérault comme ailleurs,

 Pour le retrait total de la loi LSG et contre la violence d’Etat, 

la mobilisation continue!

La soixantaine d’organisations et groupes militants du collectif unitaire « Stop Sécurité Globale »  avaient mobilisé, avec drapeaux, pancartes et banderoles : Solidaires, LDH, ADN34, Amnesty, LDH, NPA, FI, UCL, BDS avec une banderole contre la « loi séparatisme », collectif stop armes mutilantes, les Gilets Jaunes …,  des militants badgés CGT. Criant "liberté", une moitié des « marcheurs », fermaient le cortège au rythme de deux sound systems crachant des mix sur deux camions sonos. Des teuffeurs, qui entendaient se mobiliser aussi contre la répression que subit le mouvement free party et l'incarcération d'un présumé organisateur de la '' grande Maskarade '' du réveillon (l’Anti-K n°550). Les autocollants « désarmons la police » du NPA ont eu un certain succès.

Une longue marche de résistance festive, pour le retrait total de la loi LSG, avec plusieurs arrêts pour des prises de paroles contre la surveillance de masse organisée par Macron et Darmanin, au trajet très différent des traditionnels Mairie-Comédie-préfecture : départ à 11h des halles de la Paillade vers le stade de la Mosson, Celleneuve, avenue de Lodève, Gambetta, Comédie, arrivée à l’Esplanade vers 14h30. Les commerçants et habitants des quartiers populaires de Mosson et Celleneuve observaient avec sympathie, sans oser se joindre au cortège, fort de 1500 personnes au centre ville. Au total près de 3000 personnes auront participé à la marche à Montpellier, 300 à Béziers et 200 à Sète.


Mais à Montpellier, dès 16h, plusieurs charges policières ont tenté de disperser le rassemblement jugé illégal par le préfet à coups de matraques, de gaz lacrymogènes. Avec des arrestations violentes (au moins 5), des blessés (au moins 2). Une manifestante témoigne : « la BAC en a fracassé un gratos, ils sont sortis de leur voiture banalisée et l'ont éclaté contre le mur de l'office du tourisme (…)    On nous a visés au LBD à moins de 3 m et ils ont gazé le square d'enfants et les parcs de l'esplanade avec des gens posés dessus. Les gaz étaient particulièrement lourds (…) ; on a vu des jeunes filles qui mettaient leur tête dans leur sac à main pour éviter les gaz ! » Le matériel sono des 2 camions a été saisi. Le collectif « Stop loi Sécurité Globale » dénonce l’interpellation de membres du collectif et la saisie du matériel sono pourtant déclaré et autorisé par le préfet. Pour exiger la restitution immédiate du matériel et la libération des manifestants arrêtés arbitrairement, un rassemblement était appelé dimanche à 14h au commissariat central de Montpellier. 

                                                                                                           Correspondant NPA34



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