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Face à ce gouvernement, frapper fort, toutes et tous !

 


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Éducation : En grève le 26 janvier !

Manifestons à Montpellier - rendez-vous 14h Comédie

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Pour l'abrogation des lois dans l'éducation
Contre la Loi de Programmation de la Recherche dans l'Enseignement Supérieur
Pour le retrait de la réforme Blanquer du bac
Pour le retour en présentiel dans des conditions de sécurité sanitaires



L’année 2020 a été une année dramatique pour l’ensemble des classes populaires, du monde du travail particulièrement les plus précaires, les jeunes, les femmes, les chômeurs/euses… La crise sanitaire et la gestion désastreuse du gouvernement ont précipité la faillite de notre système de santé déjà affaiblie par les politiques de restriction budgétaire. Sous prétexte de crise sanitaire le patronat avec l’aide du gouvernement se lâche en livrant une guerre économique et sociale à l’ensemble du monde du travail. Afin d’enrayer toute contestation le pouvoir développe un cours de plus en plus autoritaire et met en place une politique répressive et liberticide. 

Des mobilisations sur tous les fronts.

Ce mois de janvier on assiste à des mobilisations dans de nombreux secteurs : assistants d’éducation à nouveau après une journée de grève réussie en décembre, personnels de la santé, culture et éducation ce mardi 26 janvier. Samedi 23, une manifestation a rassemblé à Paris des salarié-e-s des boîtes en lutte contre les plans de licenciements Les suppressions d’emploi se multiplient aussi de manière déguisée : fin des contrats précaires, suppressions de postes…Le 28 janvier ce sera au tour de l’énergie d’appeler à une journée de grève pour la défense et le développement des services publics. Les manifestations continuent aussi pour exiger l’arrêt des politiques répressives et liberticides avec un rendez-vous dans la rue le 30 janvier.

Nous ne paierons pas leur crise ! Ce n’est pas la crise sanitaire qui est responsable de la situation mais bel et bien le capitalisme. Pour continuer de dégager des profits maximums, les patrons ont exploité la crise du Covid pour réorganiser la production et l’économie en se servant des salarié-e-s comme variables d’ajustement. Public, privé nous sommes toutes et tous logé-e-s à la même enseigne avec des conditions de travail dégradées et la déconstruction de l’ensemble du service public. Pendant ce temps les patrons et les actionnaires ont continué à se gaver d’argent public. Les bénéfices du CAC40 explosent et les fortunes des milliardaires s’envolent. A l’inverse de cette politique qui nous mène à la catastrophe, il faut imposer aux capitalistes de payer ! Pour cela luttons pour notre protection, par l’interdiction des licenciements, l’embauche des précaires, la réduction du temps de travail et son partage entre toutes et tous sans perte de salaire, l’augmentation des salaires et des minima sociaux ainsi que le recrutement massif dans les services publics. Il faut imposer une autre utilisation de l’argent public afin de faire fonctionner la société pour le plus grand nombre et non pour l’avidité d’une minorité.

Il faut faire converger nos luttes ! Cette période de pandémie qui confine sous couvre-feu nos colères montre une fois de plus l’incapacité du capitalisme à répondre à la crise sanitaire : pénurie, prix surévalués pour satisfaire l’actionnaire, apartheid médical privant les plus pauvres d’accès aux vaccins, voilà leur monde soumis au profit ! C’est de ce monde-là dont nous voulons nous débarrasser. Et pour cela il faudra aller au-delà de quelques journées de grève et d’actions pour imposer des mesures d’urgence et mettre en échec la politique du gouvernement. Ces premières mobilisations de janvier doivent servir de point d’appui pour être plus nombreux et nombreuses dans la rue le 4 février, journée de grève interprofessionnelle. Débattons aussi en assemblées générales de nos revendications : dans la santé et l’ensemble de services publics recruter massivement ; face à la crise sanitaire réquisition de toutes les capacités de production pour fabriquer les vaccins autorisés. Brevets, secret des process de production, profits voilà ce qui limite la production de vaccins sûrs et bien testés. Face à l’ampleur de la crise sociale, interdiction des licenciements, réduction du temps de travail et création d’emplois utiles socialement en étendant la gratuité à la satisfaction de tous les besoins essentiels. Oui un autre monde est possible mais il faudra taper fort toutes et tous ensemble !

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L'APPEL INTERSYNDICAL

L'APPEL LOCAL SUR LE SITE DE L'UD CGT

 Du quasiment jamais vu : Midi Libre se mouille en faveur de la mobilisation par un article et une vidéo de 1'30" :

Mardi de grève dans l'Éducation nationale : les rassemblements et manifestations prévus en région

https://twitter.com/i/status/1349426071863750657

 

 


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