Fukushima. 10 ans de catastrophe.

 Pour le lobby pro-nucléaire, Fukushima est oublié. Comme Tchernobyl, Three Miles Island... Pourtant, comme l'écrit le Collectif Arrêt Du Nucléaire (ADN) :

La catastrophe a 10 ans !
Mais elle est toujours en cours :
Toujours des réfugié.e.s qui ne peuvent rejoindre leur territoire…
Toujours des liquidateurs qui travaillent dans des conditions dangereuses…
Et désormais une multiplication des cas de cancers de la thyroïde.
Avec maintenant l’hypothèse probable de rejet des eaux contaminées dans l’océan pacifique !
…
Malgré les accidents de Fukushima, Tchernobyl, Three Miles Island, en France de nouveaux projets d’EPR (malgré les revers cuisants du projet d’EPR à Flamanville) sont en cours, dont un sur le site du Tricastin.

Soyons nombreu.x.ses à exiger l’arrêt du nucléaire dans les plus brefs délais.
Fukushima, plus jamais ça !
EPR, ni ici, ni ailleurs !

 C'est pourquoi ADN appelle à manifester SAMEDI 13 MARS À VALENCE :

Co-voiturage depuis Montpellier.
Rendez-vous sur le parking du Géant Casino Près d’Arènes. (Tram Garcia-Lorca Ligne 4) à 8h le samedi 13 mars.
Vers le fond du parking, proche rond-point, près de la station service.

Le NPA34 s'associe évidemment à cet appel.
Vous pouvez retrouver un dossier assez complet sur le sujet sur le site de l'hebdo L'Anticapitaliste :

• Fukushima, catastrophe en cours
• Un « retour à la normale » ? Vivre en milieu contaminé, Non merci !
• Le conglomérat militaro-industriel, un totalitarisme « républicain »
• Pour un véritable service public de l’énergie
• EPR, Cigéo, piscine de déchets : du fiasco politique et économique à la catastrophe écologique et sanitaire
• Les pro-nucléaires à l’offensive, le mouvement antinucléaire à la croisée des chemins

Le communiqué d'Arrêt DU Nucléaire  :

Il y a 10 ans débutait la catastrophe nucléaire de Fukushima Déclenchée le 11 mars 2011 et loin d'être terminée, la catastrophe nucléaire de Fukushima poursuit son œuvre de contamination de l'air, l'eau et la terre. Plus de 100 000 personnes évacuées sont toujours réfugiées, privées de toute aide, et stigmatisées. L'opérateur Tepco manœuvre pour déverser dans le Pacifique plus d'un million de tonnes d'eau terriblement radioactive qu'il ne sait plus comment stocker… En France, dans le pays le plus nucléarisé du monde, en a-t-on tiré les leçons ? Le pouvoir s'est-il dit qu'il était décidément temps de mettre fin à cette industrie mortifère ? Macron l’a dit : « Sans nucléaire civil pas de nucléaire militaire, sans nucléaire militaire pas de nucléaire civil. » Il faut cesser de tergiverser : arrêtons de contaminer la terre et les êtres vivants, arrêtons de produire des déchets radioactifs qu’il va falloir surveiller pendant des milliers d’années, arrêtons de grever l’économie du pays par des subventions massives à une industrie de guerre, arrêtons de faire peser sur l'humanité la menace de sa destruction. « Sans nucléaire civil pas de nucléaire militaire, sans nucléaire militaire pas de nucléaire civil. » Puisque l'un ne va pas sans l'autre, il faut se débarrasser des deux !