Un poème de HK...
Longue vie aux âmes libres et fraternelles !
Ami-es, en guise de vœux pour l’année qui vient, je suis heureux de vous offrir ce poème, longue vie à nous !
Nous sommes des poètes, nous sommes des artistes
Nos armes sont des mots et des cordes de guitares
Des roulements de tambours, quand les troubadours entrent sur la piste
Des notes et des étoiles, des sourires, des regards
Nous avons en ces jours, et cette époque bien étrange
Une folle impression : faire partie des gens qui dérangent
Nous sommes à la marge, nous sommes atypiques
Nous sommes d’un autre temps, nous sommes romantiques
« N’avez-vous pas, soldats, entendu : nous sommes en guerre ! »
Et qui dit guerre, dit garde-à-vous, et obéissance militaire
Des ennemis, des prisonniers, mais aussi des boucs émissaires
Sur qui pourront cracher tous les gens de bonnes manières
Notre candeur s’en est allée, il nous fallait être lucides
À la vue des visages humides, des cœurs lourds et des ventres vides
Nous sommes de doux rêveurs qui ne ferment pas les yeux
Et nous voyons l'immonde, le cruel sordide, et l'envieux
Nous voyons les vautours, nous sommes les colombes
Nous voyons les chasseurs qui se croient maîtres du monde
Nous voyons nos élus, nos élites supérieures
Qui rampent pour un sou, sous les souliers des dictateurs
Nous lisons les journaux qui pour une ou deux pièces
Vendent une vérité dont le cours de bourse est en baisse
Vérité validée par l’actionnaire majoritaire
Et qui en aucun cas, ne devra nuire à ses affaires
Il y a tant à faire, nous prenons notre part
Nous sèmerons l'espoir au plus profond des cœurs
Nous resterons fidèles aux enfants que nous sommes encore
Si tout ça est un cirque, à ce jeu nous sommes les plus forts
Alors jouons, jouons, d’accord ! Puisque la vie nous est donnée
La vie nous est sacrée, comme une perle de rosée
La Terre est notre scène et le soleil est notre phare
Semons la joie, la nuit, le jour, nous récolterons tôt ou tard
Nous le savons, ils feront tout pour nous reprendre nos matins
Se pourrait-il qu’un soir maudit nous tenions une arme en nos mains
Une chose est certaine, nous œuvrons chaque jour
Pour que jamais n’advienne cet aller sans retour
Longue vie aux âmes libres et fraternelles qui ne veulent pas
Se résigner à obéir sans réfléchir, marcher au pas
Longue vie à tous ces gens qui ne s’en laissent pas conter
Longue vie à nous, ivres de vivre et de chanter
Petite vidéo enregistrée à Bergerac. Dans cette folie généralisée, y a du soleil à partager, des ponts à protéger, d’autres à reconstruire, des murs à abattre… « Ils ont voulu nous diviser, faut dire qu’ils y sont arrivés », et si le moment était venu de nous retrouver largement ? Voilà notre vœu, notre rêve pour l’année qui vient
Une petite vidéo de 5' : Cliquez ICI
Et un autre message d'HK ci-dessous :
LE 28 12 2021
Au cœur de la tempête
Le capitaine a semble-t-il perdu la tête
Tout ce qu’il dit n’a aucun sens
Et plus personne n’a confiance
En ses mots ni en ses décrets
Car cela n’est pas un secret
Rien ne vaut moins que ses promesses
Pas de pacte avec son Altesse !
En bons soldats, bons citoyens
Convaincus d’être des remparts
Pensant qu’ainsi tout ira bien
Vous remplirez votre part
Mais ce ne sera pas assez
Ça ne le sera jamais
Car celui qui veut nous faire croire
Qu’il est le héros de l’histoire
Aime donner sa parole
Pour la reprendre volontiers
Lui a-t-on appris à l’école
La décence et la probité
Autre question : peut-on vraiment
Continuer à faire semblant
Et laisser faire cette folie
En restant passif et poli
» Mais oui bien sûr ô grand seigneur
Vous obéir est un honneur
Sans outrance et sans outrage
Nous vous suivrons jusqu’au naufrage »
Est-ce là notre destinée
Un HK: Au cœur de la tempête en guise de bonne année
Non ! Nous ne sommes pas vos sujets
Ni vos valets, ni vos objets
Vous ne pouvez plus ordonner
Des choses absurdes et insensées
Pensant qu’aujourd’hui comme hier
Nous agirons contre nos pairs
Sans coup férir dans la seconde
En faisant fi de qui nous sommes
Notre façon d’être le monde
Libres et vivants, femmes et hommes
Il est temps de tourner la page
Aux allégeances d’un autre âge
Voici venu le jour béni
Où nous disons : « cela suffit ! »