Les prix explosent et les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Mais le pouvoir macroniste refuse d’augmenter les salaires, de geler les loyers ou de bloquer les prix face à la vie chère. Pire encore, il prévoit de nouvelles attaques contre le régime des retraites et l’assurance-chômage et organise la destruction des services publics, notamment ceux de l’éducation et de la santé.
La planète brûle et l’eau manque. Mais le gouvernement, déjà condamné pour inaction environnementale, poursuit une politique antiécologique qui met en danger l’avenir même de notre écosystème. Il y a urgence à agir pour planifier la transition indispensable face à l’urgence climatique pour en finir avec notre dépendance aux énergies fossiles et aux fluctuations des prix du gaz et du pétrole.
Pendant que le peuple subit et que la planète souffre, Macron protège ses amis les plus fortunés : quelques superprofiteurs continuent à engranger. Les dividendes versés aux actionnaires ont atteint cette année un record historique. Les hyper riches peuvent toujours profiter de leurs jets et yachts super-polluants : les restrictions ne les concernent jamais. La taxe sur les superprofits, pourtant mise en place dans de nombreux pays d’Europe, n’est toujours pas à l’ordre du jour !
Cette situation ne peut plus durer. Nous lançons un appel à une grande marche contre la vie chère et l’inaction climatique à Paris le dimanche 16 octobre, précédée par des initiatives symboliques le samedi 15 octobre.
Cette initiative nationale s’inscrira dans la continuité des mobilisations engagées par les syndicats et associations, dont les journées nationales d’action des 22 et 29 septembre et la mobilisation climat du 23 septembre.
Nous marcherons :
-
pour la hausse des salaires et des minimas sociaux et contre la réforme de l’assurance chômage
-
pour le blocage des prix de l’énergie, des produits de première nécessité et le gel des loyers
-
pour la taxation immédiate des superprofits
-
pour des investissements massifs dans la bifurcation écologique créatrice d’emplois locaux ; et notamment dans les transports en commun pour les rendre accessibles à tous, dans l'isolation des logements pour réduire les factures et les pollutions, dans la conversion vers une agriculture écologique pour rendre l’alimentation saine accessible à tous, dans les énergies renouvelables moins coûteuses et écologiques
-
contre le report de l’âge de départ à la retraite et pour le retour à la retraite à 60 ans
-
pour une allocation d’autonomie pour les jeunes dès 18 ans
Nous proposons à l’ensemble des organisations syndicales, associatives, politiques et aux collectifs de citoyens qui partagent ces revendications de construire avec nous cette initiative commune.
Premiers signataires : Europe Écologie-Les Verts, Ensemble !, Gauche Démocratique et sociale (GDS), Gauche Écosocialiste, Génération·s, La France insoumise, L’Alternative, La Voix lycéenne, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti de gauche (PG), Parti ouvrier indépendant (POI), Parti socialiste, Place publique, Pour une Écologie Populaire et Sociale (PEPS), Révolution Écologique pour le Vivant (REV).
--------------------------------------------
Le NPA 34 a exprimé le souhait qu'à cette occasion, une initiative soit organisée localement dans une perspective de développement des luttes.
Quoiqu'il en soit, concernant les bus :
- le lien pour s'inscrire dans le bus au départ de Montpellier : https://marche16octobre.fr/
- un bus est proposé au départ de Béziers : contacter croziermagali34500@gmail.com
Par ailleurs, des associations soutiennent, en toute indépendance, cet appel national d'organisations politiques :
Appel 16 octobre :
toutes et tous dans la rue le 16 octobre !
jeudi 6 octobre 2022
Contre la vie chère et pour l’urgence sociale et climatique, contre les projets de loi sur les retraites et sur l’immigration et pour les libertés démocratiques : cet appel signé dès maintenant par 25 associations pour rejoindre la marche du 16 Octobre contre la vie chère et pour la justice sociale et climatique. Bien que cette marche soit initiée par les partis politiques, elle est aujourd’hui un élément de la création d’un rapport de force face aux projets de régression sociale (retraite et l’assurance chômage, face à l’inertie écologique du gouvernement et à la stigmatisation et aux mesures anti-immigrés·ées. C’est pourquoi, en toute indépendance, nous y participerons et appelons le mouvement social à nous rejoindre sur ses propres revendications.
Le
gouvernement Macron mène une politique de guerre aux salarié.es, aux
classes populaires et aux classes moyennes dans tous les domaines :
assurance chômage, retraites, hausse des prix du gaz et de
l’électricité, logement, santé, immigration et droit d’asile, cautions
des violences policières…
Incapable d’enrayer l’inflation, il refuse de taxer les super-profits
des grandes entreprises. Total, Engie… les entreprises du secteur
énergétique engrangent des profits record, alors que ceux d’en bas
doivent se contenter de miettes.
En annonçant la « fin de l’abondance », Emmanuel Macron exhorte les Français·e·s à se serrer la ceinture pendant qu’il multiplie les cadeaux fiscaux en creusant les inégalités. Résultat : les 5 premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis la crise du Covid, et possèdent autant que les 40% les plus pauvres. Les crimes climatiques des ultra-riches sont le symbole d’une société d’hyper-consommation, d’un mode de vie détruisant la planète et du refus de contribuer au bien commun. Et maintenant Macron n’hésite pas à agiter la possibilité d’un passage en force avec un 49.3 sur les retraites.
Face à cette stratégie, construisons un plan de bataille. Les journées du 23 septembre sur le climat, la grève interprofessionnelle du 29 septembre sont les premiers pas pour une riposte d’ensemble à la politique néolibérale autoritaire du gouvernement Macron qui fait le lit de l’extrême droite.
Marchons le 16 octobre
Bien que
la marche du 16 octobre soit initiée par les partis politiques et que
nous comprenons les réticences des mouvements sociaux à la soutenir,
elle est aujourd’hui un élément de la création d’un rapport de forces
face aux projets de régression sociale et à l’inertie écologique du
gouvernement. La violence des attaques du gouvernement appelle une
riposte commune et prolongée. C’est pourquoi, en toute indépendance,
nous participerons à la marche du 16 octobre :
- pour la hausse des salaires, des pensions et des minimas sociaux et contre la réforme de l’assurance chômage et du RSA
- pour l’égalité des salaires femmes – hommes.
- pour le blocage des prix de l’énergie, des produits de première nécessité.
- pour le gel des loyers et la réquisition des logements vides.
- pour la taxation immédiate des superprofits.
- pour des investissements massifs dans la bifurcation écologique, notamment l’isolation des logements, les transports en commun, les énergies renouvelables et la transition vers une agriculture écologique.
- contre le report de l’âge de départ à la retraite et pour le retour à la retraite à 60 ans.
- pour une allocation d’autonomie pour les jeunes dès 18 ans.
- pour la régularisation des sans-papiers, contre les projets de loi sur la sécurité et l’immigration, et l’impunité policière.
À noter que dans la Région Occitanie, à Toulouse, une initiative unitaire aura lieu la veille de la marche et que des organisations syndicales y participent :
LE JOURNAL DU DIMANCHE LE 8 OCTOBRE :
De nombreuses personnalités dont Annie Ernaux, prix Nobel de littérature,
signent un appel à participer à la marche contre la vie chère et pour la transition
écologique du 16 octobre
Cliquez ICI
Appel de 700 syndicalistes pour le 16 octobre
Le Parisien le 10 octobre : Marche du 16 octobre : 700 syndicalistes signent un appel à y participer