En grève depuis le 13 septembre, les salarié.e.s d'ONET du CHU Lapeyronie à Montpellier luttent pour leurs salaires et leurs conditions de travail.
C'est la mise en place de contrôles électroniques (sous forme de scanettes) à l'entrée de chaque bureau à nettoyer qui a mis le feu aux poudres: une perte de temps et une humiliation difficile à supporter quand on fait déjà un travail difficile et mal payé.
Le salaire ensuite, parce qu’on ne peut pas vivre avec un SMIC, c’est un treizième mois qui est revendiqué. Et arrêter de mettre les salarié·es en « absence autorisée non compensée », terme technocratique qui signifie que vous perdez vos heures au motif que la direction n’a pas trouvé de site d’affectation après une perte de chantier : joies et réalités de la sous traitance ordinaire !
Ce sont très majoritairement des femmes qui réalisent ce travail, souvent à temps partiel, prenant leur poste à 5h30 ou 6h le matin. Elles nettoient les couloirs, les bureaux, les toilettes, n'ont pas accès aux chambres des malades, réservées aux employés du CHU.
Invisibles toute l'année, elles sont présentes depuis 10 jours
devant l’entrée de Lapeyronie, tôt le matin, souriantes et
déterminées : « on lâche rien », soutenues par la
CGT d’ONET et la CGT du CHU.
Un rassemblement de soutien a été organisé vendredi dernier à 7h30. Une centaine de personnes, militant.e.s de syndicats, de partis politiques, étudiant.e.s, salarié.e.s, retraité.e.s ont partagé le plantureux petit déjeuner préparés par les grévistes. Chacun.e a contribué à la caisse de grève, abondée aussi par La CGT du CHU et le syndicat SUD chimie de Sanofi. https://www.cotizup.com/onet-mtp
Le npa34 était présent au rassemblement ainsi que les jours précédents sur le piquet de grève et soutiendra toute initiative de solidarité avec les salarié.e.s.
Correspondante
reportage de France bleu du 18/09
reportage de France 3 du 18/09