(voir ci-dessous les articles de L'Hérault du Jour et de Midi-Libre. Il est possible aussi de consulter le dossier Sanofi sur le blog)
En étant à l'initiative d'une Lettre Ouverte aux élus locaux et aux députés/sénateurs signée aussi par SNCS-FSU, SNESup-FSU, SUD Chimie, CGT Cirad, SNTRS-CGT, AG des étudiants de l’UM3, le Comité d'Action Sanofi/Recherche Publique/Santé a réussi, à partir de la lutte des Sanofi, à mettre sur la place publique deux questions importantes:
- L'inconséquence des élus qui votent des motions de soutien sans s'impliquer davantage, comme pour se donner bonne conscience et surtout soigner leur image de défenseurs de l'emploi. Mais une image n'est rien d'autre qu'une image, surtout si elle est sage.
- Le scandale du Crédit-Impôt-Recherche qui avait vocation, selon ses initiateurs, à favoriser le développement de la Recherche et inciter les entreprises à embaucher du personnel de formation et d'expérience scientifique.
Le résultat ?
"Il n'existe aucun contrôle de l'utilisation de cet argent public et, actuellement, ces sommes sont engagées par les grands groupes industriels pour supprimer des postes et conduire des investissements hasardeux. Ainsi, alors que la situation de pénurie budgétaire du monde universitaire et de la recherche, publique comme privée, s'aggrave de plus en plus dangereusement, ces crédits d'impôts sont scandaleusement détournés en de véritables niches fiscales.
"Il n'existe aucun contrôle de l'utilisation de cet argent public et, actuellement, ces sommes sont engagées par les grands groupes industriels pour supprimer des postes et conduire des investissements hasardeux. Ainsi, alors que la situation de pénurie budgétaire du monde universitaire et de la recherche, publique comme privée, s'aggrave de plus en plus dangereusement, ces crédits d'impôts sont scandaleusement détournés en de véritables niches fiscales.
Nous
vous demandons donc d'agir par votre vote afin que le budget 2014
affecte les milliards de ces crédits d’impôt à la création
d’emplois pérennes, en donnant les moyens nécessaires à
l'enseignement supérieur et à la réalisation de programmes
ambitieux de recherche dans différents domaines d’utilité
publique, comme par exemple le domaine de la santé."
Si la presse a relayé cette initiative du Comité d'Action, c'est en grande partie parce que la mobilisation des Sanofi a fortement pesé (cf : Sanofi : c'était jeudi, jour de colère ).
De même, pour que les élus se décident à voter une loi interdisant les licenciements, il y faudra une belle mobilisation populaire !
Et pour que cette loi soit appliquée et imposée au patronnat... n'en parlons pas !
C'est cette leçon que nous donnent les Sanofi : on ne peut pas tout attendre des élus, quand bien même seraient-ils de bonne volonté. npa 34
Si la presse a relayé cette initiative du Comité d'Action, c'est en grande partie parce que la mobilisation des Sanofi a fortement pesé (cf : Sanofi : c'était jeudi, jour de colère ).
De même, pour que les élus se décident à voter une loi interdisant les licenciements, il y faudra une belle mobilisation populaire !
Et pour que cette loi soit appliquée et imposée au patronnat... n'en parlons pas !
C'est cette leçon que nous donnent les Sanofi : on ne peut pas tout attendre des élus, quand bien même seraient-ils de bonne volonté. npa 34
Rien n'est possible sans la mobilisation des salarié-es !
Lettre
ouverte
Aux élus des
collectivités (Montpellier, Agglo, Département, Région)
à propos de leur vœu.
Et à Mesdames et
Messieurs les députés et sénateurs de l’Hérault,
à propos du budget 2014,
Aux élus
locaux :
Le
22 juillet 2013 le conseil municipal de Montpellier votait à
l’unanimité un vœu proposé par les élus communistes.
Ce vœu, entre autres, « rappelle
un vœu antérieur du 1er octobre 2012, unanime, sur la mobilisation
de tous les Montpelliérains en vue de la défense de l’emploi à
Sanofi, et sur la nécessité urgente de mettre en discussion une loi
empêchant les suppressions d’emploi à visée boursière. »
Nous voulons tout
d'abord vous remercier pour cette prise de position.
En
effet, comme vous le savez déjà, la situation de l’emploi
scientifique et des moyens alloués aux universités ainsi qu'à la
Recherche, qu'elle soit publique ou privée, est de plus en plus
catastrophique. Notre région est fortement impactée par la
financiarisation de la Recherche et ce sont désormais les financiers
qui vont décider seuls de la stratégie et des orientations
scientifiques au détriment de l'intérêt public, notamment la
politique nationale de santé publique, et de la science. Leurs
intentions n'offrent que très peu de débouchés pour nos jeunes en
cours de formation dans nos universités.
Pour que ce
vœu ne reste pas lettre morte,
nous
aimerions savoir quelles sont les actions que vous avez engagées
depuis cette
date, soit par vous-mêmes, soit auprès de vos collègues
parlementaires ?
Aux députés
et sénateurs de l’Hérault (copie aux différents groupes
parlementaires) :
Actuellement,
le budget 2014 de l’État étant en cours de discussion, nous
souhaitons attirer votre attention sur les différentes aides de
l’Etat et plus particulièrement insister sur les Crédit
Impôt Recherche et Crédit
Impôt Compétitivité Emploi, car
ceux-ci font actuellement l’objet d’un énorme gaspillage comme
le souligne le rapport de la Cour des comptes
et comme nous le vivons quotidiennement dans nos établissements et
entreprises.
Nous
vous rappelons que ces crédits d’impôts, dont le coût croissant
chaque année représente plusieurs Milliards d'Euros par an,
ont été mis en place pour «renforcer la compétitivité des
entreprises au travers de la recherche et des partenariats
public/privé», «servir de levier à l'innovation» et «inciter
les entreprises à embaucher du personnel de formation et
d'expérience scientifique».
Toutefois,
il n'existe aucun contrôle de l'utilisation de cet argent public et,
actuellement, ces sommes sont engagées par les grands groupes
industriels pour supprimer des postes et conduire des investissements
hasardeux.
Ainsi,
alors que la situation de pénurie budgétaire du monde universitaire
et de la recherche, publique comme privée, s'aggrave de plus en plus
dangereusement, ces crédits d'impôts sont scandaleusement détournés
en de véritables niches
fiscales.
Nous
vous demandons donc d'agir par votre vote afin que le budget 2014
affecte les milliards de ces crédits d’impôt à la création
d’emplois pérennes, en donnant les moyens nécessaires à
l'enseignement supérieur et à la réalisation de programmes
ambitieux de recherche dans différents domaines d’utilité
publique, comme par exemple le domaine de la santé.
En
espérant que vous entendrez notre appel, nous restons à votre
disposition pour de plus amples informations et sommes disposés à
vous rencontrer si vous le désirez.
Dans
l’attente, veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les élus de
l'Hérault, l'expression de notre considération distinguée.
Signataires : SNCS-FSU
SNESup-FSU
SUD
Chimie
CGT
Cirad
SNTRS-CGT
AG
des étudiants de l’UM3
Comité
d'action citoyen Sanofi-Recherche publique
L'Hérault du Jour
Midi-Libre