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Montpellier pour les retraites : pas mal pour un début...


 ...la lutte continue ! Mais quand ? Mais comment ?

2000, 3000 ? On peut affirmer que la mobilisation aura été réussie en tant que coup d'envoi pour la défense de la revendication centrale des retraites. On ne nous empêchera pas de penser cependant à la responsabilité des organisations syndicales qui suscitent la division dans la riposte aux annonces provocatrices du gouvernement ou qui s'en accommodent. L'unité nécessaire est un combat de tous les instants si l'on veut bien avoir à l'esprit que la division est l'arme de ceux d'en face, d'en haut ! Belle découverte du syndicaliste Monsieur de La Palice !

En attendant la CGT et Sud ont mobilisé correctement et posé un premier repère avec la sempiternelle question : va-t-on voir se rejouer le scénario "chronique d'une nouvelle défaite annoncée". Celui que le passé des mobilisations syndicales sur les retraites précisément mais aussi sur les lois "travail" ont illustré à coup de manifs saute-mouton tous les quatre jeudis qui érodent inéluctablement les meilleures volontés lutteuses et ne convainquent jamais ceux et celles qui restent d'emblée l'arme au pied... ?


Unité, convergences, élargissement, généralisation, reconduction, coordination, auto-organisation syndiqué-e-s/non-syndiqué-e-s des actions, soutiens de tous et toutes, de tous les instants, aux secteurs en lutte, revendications unifiantes hors fourre-tout/fourre-rien, manifestations autres que les éternelles "traîne-savates"-retour à la maison-au turbin ou à pas de turbin... voilà une grammaire des luttes qui n'arrive pas à prendre le dessus sur les routines encroûtées, ce truc tordu qui fait les délices d'un Macron comme il a fait se pâmer d'aise les Sarkozy, Hollande et autres sociaux-killers de "gauche" comme de droite. Bref on veut bien admettre un coup encore que le Peyrou-Comédie du jour aura un autre avenir que les précédents... mais bon...

Aujourd'hui on aura noté la massive et bruyante présence, sous la houlette de la CGT, des Nicollin (nettoyage) en tête de cortège. Etaient aussi bien représentés les personnels des CHU, les cheminots, les télécoms, des Renault ou enseignants de CGT éduc', côté FSU, le Snesup et des personnels du second degré avec le Snes. Des Sanofi étaient aussi présent-e-s. Solidaires fermait la manif en reprenant des chansons très Gilets Jaunes, façon de rappeler que ceux/celles-ci, en bousculant le pouvoir, posent, pour le moins, les jalons de la réflexion à avoir sur les pratiques qui font déjouer les attentes des casseurs patentés du social, de l'écologie et de la démocratie. Si le mouvement syndical a beaucoup à leur apporter, surtout à partir de sa longue histoire des luttes, les "en jaune" ont dessiné, certes souvent en pointillés mais si appuyés, bien des choses qui pourraient féconder, tiens, lâchons le mot, une convergence de radicalité travaillant à prendre ensemble, tous/toutes ensemble, les chemins buissonniers et braconniers des luttes et permettant enfin de se poser la question de la gagne pour notre camp ! Pourquoi ne pas y penser ?

Correspondant NPA 34


 Notre reportage photo
(cliquer sur la première photo pour agrandir et faire défiler le diaporama)



 




 


 



Notre tract  distribué à la manif


 Notre appel à mobiliser ce mardi


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