Rajoy n'est plus là, Pedro Sánchez lui a succédé, le régime affairiste, austéritaire et liberticide continue...
L'Espagne compte depuis peu un gouvernement inattendu, socialiste, après
7 ans de domination, certes déstabilisée, du Parti Populaire à la tête
de l'Etat. Il aura fallu que la Justice se décide enfin à mettre les
points sur les i judiciaires, de fait politiques, et à incriminer ce que
tout le monde savait depuis longtemps, le parti de Mariano Rajoy est
corrompu jusqu'à la moelle, pour qu'enfin il laisse la place politique
libre.
Donc revoilà le PSOE au gouvernement mais son chef n'a pas de majorité
au Congrès des députés hors une convergence hétéroclite qui va de Unidos
Podemos aux nationalistes basques et... catalans. Ceux-ci sont en effet
devenus soudainement fréquentables, alors que Pedro Sánchez n'avait pas
de mots assez durs pour, en coïncidence quasi totale avec le PP,
dénoncer leur séparatisme et appeler à la répression la plus sévère...
L'imbroglio politique est donc au rendez-vous au lendemain d'une
passation de pouvoir qui confirme que le régime ne s'est pas remis de
l'ébranlement de la révolte indignée de 2011. Finie l'ère des majorités
stables par rotation des deux partis d''alternance agréés, depuis 1978,
par le système mais aussi, tant bien que mal, par le vote des Espagnols.
Le PP hier, le PSOE aujourd'hui, ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes
et se retrouvent ballottés par les aléas de la conjoncture avec, cerise
sur le mauvais gâteau, une crise catalane qui n'a pas dit son dernier
mot et, en lien plus ou moins direct avec elle, la crise d'image de ce
qui avait servi de "cohésionneur" idéologique du système, la monarchie. Cliquer ici
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Puigdemont envisagerait cependant de s'installer en Catalogne Nord malgré les mises en garde de ses avocats : Catalogne : Carles Puigdemont annonce qu'il retournera en Belgique "ce week-end" et un jour à Perpignan
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Et aussi
- Que la méthode de désignation du chef de l'Etat soit le coït bourbonien, est un scandale. Mais allons-nous accepter qu'en plus, le roi pratique l'évasion fiscale ?
- Nous ne l'acceptons pas. Ne vois-tu pas que c'est le fils qui nous gouverne ?
- D'accord mais... Et si ça se trouve que le fils se comporte pareil que son père et que nous ne le sachions pas ?
- Ne te prends pas la tête. Si un jour on l'apprend, c'est que nous serons déjà gouvernés par la petite-fille.
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