Mieux comprendre...
... le rôle de la justice dans l'Etat espagnol, la revendication d'autodétermination des Catalan-es et le positionnement de l'UE sur cette double problématique.
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Des Rois Mages espagnols qui font froid dans le dos !
La bonne nouvelle qu'ils annoncent devrait inquiéter bien au-delà de la seule Espagne ! -
A l'envers... La Transition de l'Espagne vers le franquisme ?
Des prisonniers politiques, un état d'exception (le 155) appliqué, un temps, à la Catalogne, une corruption galopante des élites, beaucoup de pauvreté et de précarité, une extrême droite qui se sent pousser des ailes... Franco, que certains voudraient exhumer, le retour sur la scène politique? -
Catalogne. 155, gaffe, v’là le retour du gourdin…
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Franco toujours là aux moments importants...
Le "petite boutique" du genre aussi...je l'ai laissée verrouillée, bien verrouillée !
Allusion à la célèbre phrase des partisans de Franco qui, devant l'imminence de la mort du dictateur, décrétaient que "tout resterait ficelé, bien ficelé" pour que se perpétue la dictature sans le dictateur.
La reprise, dans le dessin, de cette phrase sert à comprendre ce qui s'est récemment joué en Andalousie dans l'alliance entre le PP et Ciudadanos, les deux forces "démocratiques" de la droite, et l'extrême droite néofranquiste de Vox, pour prendre l'Autonomie (la région) au PSOE. : un consensus, malgré des tiraillements avec Ciudadanos, pour concéder à cette extrême droite que l'une des urgences de la nouvelle majorité andalouse est d'en finir avec tout ce que la loi espagnole reprend, suite aux luttes des femmes, de "l'idéologie" du genre. Le terme méprisant de "chiringuito", qui désigne les stands des fêtes ou kiosques, plus ou moins improvisés, des bords de plage et est ici mieux rendu par "petite boutique", est l'expression utilisée récemment par le dirigeant de l'extrême droite pour viser le puissant mouvement féministe de l'Etat espagnol, l'une des principales voies de la contestation du régime monarchique capitaliste. On veut bien croire à la filiation de ces positionnements avec le franquisme dont l'idéologie national-catholique avait particulièrement réprimé les femmes. Sur ce point comme sur beaucoup d'autres, comme celui de l'unité indéfectible de l'Espagne, on découvre enfin la supercherie que fut la démocratisation par la Transition en douceur (relative) des années 70 : les libertés et les droits fondamentaux, Espagnols, vous en aurez des miettes si vous êtes sages et laissez les dominants dominer ... Aujourd'hui, avec la "crise", eh bien, il faut renforcer les attaches avec les temps de pré-démocratie... Contre les femmes, les contestataires catalans et tant d'autres qui subissent l'illégitime régime.