"Il y a des processus de socialisation et d’individuation politique que
les Gilets jaunes incarnent assez magistralement pour moi."
Guillaume Faburel est professeur en géographie, urbanisme et science politique à l’université Lyon 2 et à l’Institut d’études politiques de Lyon. Il a publié Les métropoles barbares : Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (Le Passager clandestin), un essai important, à la fois pour comprendre la dynamique du capitalisme, mais aussi pour lutter contre celui-ci, qui a obtenu le prix 2018 de La Fondation de l’écologie politique. L’auteur revient avec nous sur la question de la métropolisation de notre société.Le Média : Comment définiriez-vous le processus de métropolisation ?
Guillaume Faburel : Habituellement, la métropolisation, dans un cadre d’urbanisation généralisée, correspond à une polarisation des pouvoirs économiques et politiques dans les grandes villes, avec un modèle générique, celui de la ville-monde. Elle renvoie à la contre-révolution néolibérale de la fin des années 1970. Il y a une repolarisation du capital à l’échelle mondiale dans les grandes villes. Cela crée de nouvelles économies, de nouvelles activités et une nouvelle population-cible. J’insiste également sur l’alliance objective et l’accointance des gouvernements urbains, qui ont accompagné, accéléré et amplifié tout cela. Le Grand Paris en est un bel exemple. Cliquer ici
L'expérience de Montpellier4020
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Aujourd'hui... la Métropole de Montpellier en ses bisbilles internes sur fond de consensus gestionnaire du désordre capitaliste des choses
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Les métropoles et la nouvelle critique urbaine
Réforme territoriale, un projet austéritaire de grande ampleur (NPA, article de 2014)
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Le NPA et le mouvement des Gilets Jaunes